L'Olympique de Marseille se retrouve une nouvelle fois confronté à un problème récurrent qui empoisonne l'atmosphère du club : les fuites de compositions d'équipe avant les matches importants. Pour la deuxième fois consécutive lors des dernières rencontres de Champions League, la composition marseillaise s'est retrouvée divulguée dans la presse bien avant l'annonce officielle de Roberto De Zerbi. Cette situation relance inévitablement la chasse à la taupe au sein de l'organisation phocéenne, un phénomène qui avait déjà fait couler beaucoup d'encre par le passé. Le président Pablo Longoria, qui avait fait de cette lutte contre les indiscretions l'un de ses chevaux de bataille, se retrouve face à un défi qu'il pensait avoir résolu après plusieurs restructurations internes. L'affaire prend une dimension particulière quand on sait que ces révélations prématurées peuvent avoir des conséquences tactiques importantes sur les performances de l'équipe.
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Une fuite révélatrice lors du match contre l'Union Saint-Gilloise
L'incident le plus récent s'est produit lors de la rencontre face à l'Union Saint-Gilloise, quand le compte X Droit au But a publié un message révélateur avant de le supprimer rapidement. Le tweet mentionnait explicitement : "Il y a bien une taupe à l'OM qui balance les compos près de 48h avant le match. Elle est bien de retour. Et généralement, elle dessert toujours l'OM sur le moyen/long terme". Cette publication faisait directement référence aux informations parues dans L'Équipe, qui avait annoncé dans son édition du jour que Roberto De Zerbi se priverait de Benjamin Pavard et Leonardo Balerdi au coup d'envoi. Une prédiction qui s'est avérée exacte, alors que personne ne pouvait raisonnablement deviner que l'entraîneur marseillais ferait ce choix surprenant pour un match aussi important. Cette précision dans les informations divulguées démontre que la source dispose d'un accès privilégié aux décisions tactiques les plus sensibles du staff technique marseillais.
L'élimination progressive des suspects précédents
Cette nouvelle affaire de fuite relance les spéculations sur l'identité de cette mystérieuse source, d'autant plus que les suspects précédemment identifiés ne font plus partie de l'organisation marseillaise. Pablo Longoria avait notamment pointé du doigt Elodie Malatrait, l'ancienne chargée des relations presse, ainsi que Valentin Rongier, le milieu de terrain transféré au Stade Rennais durant l'été. Le président marseillais était particulièrement outré de constater que n'importe quel salarié pouvait assister aux entraînements à la Commanderie et potentiellement divulguer les plans tactiques du coach ou la composition pour le prochain match. Cette situation l'avait d'ailleurs poussé à prendre des mesures drastiques, notamment en faisant déménager le pôle administratif loin du centre d'entraînement. Cependant, malgré ces départs et ces réorganisations structurelles, les compositions continuent de fuiter avec la même précision troublante, ce qui complique considérablement l'enquête interne.
Un mystère qui perdure malgré les restructurations
L'identification de cette source reste particulièrement complexe dans le contexte actuel de l'OM, où l'organigramme a été intégralement recomposé avec des proches de Pablo Longoria et Medhi Benatia. Il paraît difficile d'imaginer qu'un dirigeant de cette nouvelle équipe puisse être à l'origine de ces indiscrétions, compte tenu de leur loyauté supposée envers la direction. Du côté des joueurs, la situation est tout aussi énigmatique : aucun membre de l'effectif actuel n'est présent depuis suffisamment longtemps pour avoir développé des relations privilégiées avec les journalistes spécialisés. Cette réalité laisse présager que la chasse à la taupe risque de se prolonger considérablement, d'autant plus que les méthodes d'investigation traditionnelles semblent avoir atteint leurs limites dans cette affaire qui continue d'empoisonner l'atmosphère du club phocéen.
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