Ce dimanche, les Lensois ont ramené un point de leur déplacement habituellement fructueux du côté de Reims. Dans un match pauvre en occasions franches, les partenaires de Wesley Saïd ont pu compter sur leur attaquant pour convertir l’une des seules grandes opportunités de ce match. Ce lundi, le débat est ailleurs, et les Lensois espèrent obtenir des réponses à leurs questions.
Certes, le RC Lens n’aurait pas remporté ce match avec certitude sur le Stade de Reims avait été réduit à dix autour de l’heure de jeu. Cependant, les joueurs de Franck Haise, à l’image de leur coach, avaient du mal à décolérer hier en début de soirée. Le fait que Joseph Okumu n’écope pas de ce fameux carton rouge a donné lieu à de multiples déclarations, et tous espèrent que la ligue prenne ce problème de cohérence au sérieux.
Brice Samba, Franck Haise, Wesley Saïd, ils sont au diapason
Après la rencontre, nombreuses ont été les réactions autour de ce litige arbitral majeur. Buteur, Wesley Saïd s’est fendu d’une déclaration simple mais clair sur son point de vue : « C’est catastrophique. Je pense que si la VAR appelle l’arbitre central, c’est qu’ils estiment qu’il y a plus qu’un jaune. » De son côté, son partenaire Adrien Thomasson semblait tenir un discours similaire : « Au début, mon premier sentiment c’est que je n’avais pas vu un gros tacle. Mais lorsque la VAR appelle l’arbitre, j’étais sûr que le rouge allait être donné. Je parlais après avec Franki quand il était au sol, pour lui c’était clair dans son esprit qu’il y allait avoir carton rouge. Puis finalement l’arbitre ne le donne pas. On se dit qu’il doit avoir ses raisons mais quand j’arrive dans le vestiaire et que je vois les images, c’est vrai que c’est difficile à encaisse parce que, pour moi, c’était une décision simple à prendre. »
Au micro de Canal +, Franck Haise a quant à lui été plus catégorique que ses joueurs, alors aux premières loges sur ce tacle clair : « Je pense qu’on ne verra pas les arbitres. Il faut attendre une jambe cassée ? Qu’est-ce qu’il faut attendre en fait ? Qu’est-ce qu’il faut de plus ? Il est appelé par la VAR, alors qu’à Nantes, les deux pieds sur le genou de notre joueur, il n’y a pas faute, et pas de VAR. Et là, il peut lui casser la jambe. »
Remonté, Brice Samba a quant à lui conclu au micro de RMC Sport : « il y a trop d’incohérences. Je pense que c’est propre à chaque arbitre et c’est dommage. Pour faciliter, pour qu’il y ait moins de plaintes, il devrait y avoir une règle pour tout le monde. Quand c’est au-dessus de la cheville, c’est rouge, quoi qu’il arrive, quelle que soit la situation. »
Animés par la volonté de réformer la règle et la cohérence quant à l’arbitrage, les Lensois espèrent une réaction, mais surtout une réponse de la part du corps arbitral après cette décision litigieuse.