Ce soir, les Sang et Or ont rendez-vous avec la Ligue des Champions. Objectif, sécuriser leur place pour l’étape suivante. À cette occasion, l’un d’entre eux est revenu plus en détail sur son parcours outre-Manche.
Arrivé en 2016 à Leister, Nampalys Mendy intégrait la première division anglaise après un titre inespéré pour les Foxies et qui aurait dû, en toute logique, le mettre dans les meilleures conditions possibles pour bien débuter. Sauf que cela ne sera pas le cas, comme l’a expliqué le principal intéressé à La Voix du Nord : « Mitigé. Ça m’a forgé en tant que joueur, et en tant qu’homme surtout, parce que j’ai vécu des expériences qui m’ont touché, et je n’ai pas trouvé que c’étaient des décisions forcément justes par rapport à ce que je proposais sur le terrain et ce que je donnais aux entraînements. Après, c’est une expérience, bonne à prendre, ça m’a fait mûrir et avancer. Je m’attendais à beaucoup mieux, mais il y a aussi des faits. Je me blesse lors de mon premier match, contre Arsenal en plus, quelle coïncidence, même si c’est très loin maintenant. J’ai mis deux ans pour revenir à mon niveau. » Se remémore-t-il.
Ce soir, ironie du sort, c’est contre le même Arsenal que joue son club actuel. Une rencontre forcément particulière pour cet ancien pensionnaire de Premier League.
Un autre match d’ores et déjà spécial
Jouer contre les grandes écuries venues d’Angleterre, c’est déjà un événement en soi. Les Toulousains peuvent en témoigner, après leur double confrontation contre Liverpool.
Mais certaines d’entre elles, tout comme les Reds et à l’image des Gunners, représente plus qu’un simple événement extraordinaire dans une carrière, comme le précise Namplays Mendy : « Oui, de par son histoire, c’est un club à Londres, des légendes y sont passées. Ils ont de très bons joueurs, de très bons jeunes qui font partie des leaders de l’équipe nationale d’Angleterre. C’est un club mythique, ça se sent quand on joue contre eux, la ferveur, le stade, l’Emirates Stadium est magnifique. Il y a de l’ambiance, mais différente de celle de Bollaert où ça chante avec de la connexion entre les tribunes. Ils sont surtout portés par la manière dont se déroule le match. Si l’équipe est en dedans, ils vont pousser un peu, par moments, mais il n’y aura pas de chants comme chez nous. Mais c’est le stade d’Arsenal, et c’est ça qui le rend aussi spécial. » Indique-t-il également.