Hier, le Stade Brestois a remporté un match de la peur ô combien important pour le maintien. En effet, les hommes d’Eric Roy s’en sont encore remis à leur homme providentiel de cette fin de saison : Jérémy Le Douaron. Ce dixième but vaut de l’or, mais c’est un avis sur un enjeu annexe qui pose question !

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Après une défaite douloureuse chez le rival lorientais, les Finistériens devraient retrouver la victoire dans un stade Francis Le Blé qui leur réussit particulièrement. C’est chose faite grâce au chouchou du public qui reste sur 4 buts et 1 passe décisive sur les 7 derniers matchs. Désormais, les Brestois comptent 5 points d’avance sur le premier relégable qui n’est nul autre que le FC Nantes.
Une division plus que jamais exacerbée
En conférence de presse d’après-match, Eric Roy était satisfait mais a appelé au calme pour ne pas tomber dans l’euphorie alors que le maintien est encore loin d’être acquis. Étonnamment, l’ancien entraîneur de l’OGC Nice s’est montré particulièrement agacé sur un sujet phare de la 35ème journée de Ligue 1. En effet, l’ancien consultant d’Amazon Prime Ligue 1 a vivement critiqué l’initiative de la LFP concernant la lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie ; du fait de son placement au sein du calendrier de Ligue 1. Ainsi, il a été particulièrement amer concernant le match d’un concurrent direct : « C'est catastrophique. On voit bien qu'il y a des joueurs à qui ça pose problème. Chacun a ses opinions, personnellement, ça ne me pose pas de problème. Ne le fais donc pas dans les quatre derniers matches, quand ces matches concernent la survie des clubs. Personnellement, je ne suis pas content qu'il y ait cinq joueurs qui ne jouent pas à Toulouse, qui affronte Nantes, qui se bat avec nous pour se maintenir. Est-ce que c'est équitable ? Non. C'est la responsabilité de la Ligue d'avoir placé cette journée à ce moment-là. Il faut avoir une réflexion sur le sujet. ». Des propos qui ont interloqué tant ils viennent, maladroitement, à inverser la réalité des choses. En réalité, si un joueur de football décide de sacrifier une des principales satisfactions apportées par son métier, à savoir jouer un match de football, et en plus prendre le risque de sanctionner son équipe dans la course au maintien, ce n'est pas le problème de la Ligue. S’il est vrai que le timing peut jouer des tours à certaines formations, la lutte contre l’homophobie est une noble cause et se mettre sur la touche pour celle-ci est un bien mauvais signal envoyé au public si diversifié qui fait la beauté du football. Envisager que l'organiser plus tôt dans le calendrier soit la bonne solution représente un non-sens puisque des clubs privés de leurs stars pour des chocs seraient, dans ce cas précis, exactement dans le même genre de complaintes aussi grotesques que superflues au vue de l'importance de la cause qui doit être médiatisée. En plus, les résultats et un fait majeur ont donné tort à Eric Roy...
Ironie du sort, le FC Nantes a vu Mostafa Mohamed refuser de prendre part au match du FC Nantes face à Toulouse en raison du flocage arc-en-ciel. Une donnée dont ne devait pas être au courant Eric Roy puisque l’international égyptien a cruellement manqué à sa formation qui se serait bien passée d’une telle décision dans un match nul et vierge. Après une très belle victoire, le SB29 se serait bien passé d’une futile polémique suscitée par des propos aussi peu inspirés que non-nécessaires créant un clivage flagrant dans une journée qui devait s’inscrire sous les auspices de l’unité. Tant pis…