Les Finistériens déjouent tous les pronostics cette saison en Ligue 1. Loin d’être rassasiés, les Brestois viennent de venir à bout de l’OM pour caracoler à la deuxième place du classement, juste derrière le PSG. Une saison époustouflante qui n’impressionne pas seulement tous les passionnés du football français. Plusieurs rivaux des Ty-Zefs se sont montrés particulièrement étonnés des prouesses réalisées par les protégés d’Éric Roy.
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Que dire de la saison du Stade Brestois qui affole tous les amoureux du ballon rond. Bien loin de la lutte pour le maintien de l’an passé, le SB29 figure parmi les candidats à l’Europe à l’issue de l’exercice 2023-2024. Causant des problèmes à n’importe quelle équipe de Ligue 1, les coéquipiers de Pierre Lees-Melou parviennent systématiquement à développer leur jeu et mener à la baguette leurs adversaires. Ces derniers temps, ce sont les homologues d’Éric Roy qui ont flatté les exploits de la formation finistérienne.
Farioli, Enrique et Gourvennec, constat identique !
Dernièrement, c’est le technicien italien de l’OGC Nice qui s’est montré très élogieux à l’égard de ses concurrents. Avant la rencontre disputée à Brest il y a deux semaines, Francesco Farioli avait avoué : « Quand on voit la valeur de cette équipe de Brest, ce qu’ils font depuis le début de saison, c’est exceptionnel. Je pèse mes mots. C’est la révélation du championnat, cela va au-delà de toutes les attentes ».
Fin janvier, c’est Luis Enrique en personne qui avait manifesté sa stupéfaction quant aux performances du SB29. L’entraîneur espagnol avait alors expliqué : « On a plus souffert contre Brest que dans beaucoup de matchs de Ligue des champions. […] Brest est une des équipes, pas en France mais en Europe, avec la meilleure dynamique au niveau du jeu et de la confiance ».
Jocelyn Gourvennec, le coach du FC Nantes, s’était lui aussi attardé sur cette surprenante équipe brestoise. Pas plus modéré, l’ancien entraîneur de l’En Avant Guingamp a déclaré : « Qu’est-ce que dégage cette équipe du Stade Brestois ? Une force tranquille. Je les ai beaucoup vus jouer cette année, ils sont toujours au diapason. Ils ont des habitudes de jeu et les cultivent. Ce n’est plus une surprise, ils n’ont rien volé à personne. Il faut qu’on s’en inspire ».
Une pluie de compliments justifiée au vu de l’ensemble de l’œuvre accomplie. Attention toutefois à ne pas se reposer sur ses lauriers pour le SB29. D’abord face au RC Strasbourg puis face au Havre, les Brestois disposent d’une formidable carte à jouer pour conserver leur place de dauphin du club de la capitale.