Le Stade Brestois est parvenu à se hisser dans le Top 3 lors de la dernière journée de la saison. Grâce à leur victoire à Toulouse et surtout au match nul arraché par l’OGC Nice à Lille, les joueurs bretons ont assuré la première participation à la Ligue des Champions dans l’histoire du club. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les dirigeants brestois peuvent déjà se frotter les mains.
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C’est historique ! La première saison de la nouvelle version de la Ligue des Champions va avoir un représentant français inédit en la personne du Stade Brestois. Présents dans le haut du classement pendant la quasi-totalité de la saison, les hommes de Eric Roy ont terminé en apothéose une saison déjà historique dans l’histoire du club. Vainqueurs tranquilles à Toulouse (0-3) grâce notamment au premier but de la saison de Jordan Amavi, les bretons ont profité du faux-pas lillois à domicile, qui ont concédé le nul (2-2) face à l’OGC Nice. Les Ty-Zefs joueront donc la phase de poule de Ligue des Champions pour la première fois de l’histoire du club finistérien. Ce sera même la première participation européenne de l’histoire du club. C’est bien la preuve que la performance des coéquipiers de Pierre Les-Melou, qui finit meilleur joueur de Ligue 1 Uber Eats selon les notes du journal L’Equipe, est sensationnelle et constitue la meilleure saison de l’histoire du club.
Jackpot pour Brest avec sa qualification en Ligue des Champions
Et en plus du prestige de participer à la compétition européenne, le Stade Brestois va toucher le jackpot sur le plan économique. En effet, chaque club qualifié va recevoir 18,6 millions d’euros de récompenses, ce qui représente plus d’un tiers du budget annuel des finistériens, estimé à 50 millions d’euros. Mais ce n’est pas tout, puisqu’avec son classement, le club breton devrait recevoir entre 11 et 14 millions d’euros de la part de la LFP, si on se réfère aux chiffres de la saison précédente. Les dirigeants brestois auront bien besoin de cet argent pour renforcer leur effectif et essayer de retenir certains joueurs, au risque de voir le rêve se transformer en cauchemar la saison prochaine.