Sur la plus petite des marges, Villarreal s’impose ce soir face aux Bretons. Une fois de plus, la rencontre est entachée par la polémique avec deux penaltys très litigieux.
Le premier des deux est survenu à la 78ème minute. Après vérification par le VAR, celui-ci est finalement annulé par l’arbitre de la rencontre Harald Lechne. Une consultation qui va durer de longues minutes, mais qui n’est rien en comparaison du second. Celui-ci intervient dans les arrêts de jeu alors que Rennes est à l’attaque. Après un accrochage dans la surface, les Rouge et Noir en obtiennent un second.
Mais une fois encore, alors que la faute semble bien plus incontestable que la précédente, l’arbitre consulte à nouveau le VAR. Le motif, un hors-jeu de Ludovic Blas, hors-jeu qui semble d’ailleurs bien difficile à voir. Après de longues minutes (encore) de consultation, la faute est accordée aux Rennais, décision qui a longtemps semblée incertaine et c’est un entrant très attendu, Martin Terrier qui s’avance pour le tirer.
Un tir à l’image de la rencontre
L’attaquant breton frappe, mais le gardien de Villarreal trouve la parade et malgré une seconde tentative tout danger est écarté. Un échec qui douche définitivement les velléités rennaises pour la rencontre. Et le moins, que l’on puisse dire, c’est que les hommes de Bruno Génésio pourront avoir des regrets. Face à une équipe espagnole, loin d’être au sommet de son art, ces derniers auraient pu faire bien mieux. Particulièrement transparents, ils se sont ensuite repris en deuxième période.
Mais le manque de réussite est tel qu’il résulte du match un véritable sentiment de frustration.Rennes aurait pu, voir aurait dû au moins arracher le nul, mais le Sous-marin jaune grâce à une fulgurance d’Alexander Sørloth est passé devant au score et n'a ensuite plus jamais lâché son avantage. A cela viennent s'ajouter certains choix tactiques de l'entraîneur déjà remis en cause. Une soirée à oublier donc et des leçons à tirer. Et vite.