3 jours après son match nul contre le club chypriote l’AEK Larnaca, les bretons se recentrent sur la Ligue 1. Méconnaissables et amorphes en première période contre le LOSC, les Rouges et Noirs connaissent un étonnant coup de mou. Une méforme qui pourrait leur créer un préjudice dans la course au podium.
Les Rennais ont-il digéré leur seconde place en phase de groupe d’Europa League ? La question interpelle à la vue de la première mi-temps du Stade Rennais, à côté de son sujet et peu entreprenant sur les buts lillois. Déçus par un résultat négatif face à Lyon, dimanche 30 Octobre, les Dogues repartent à l’attaque, face à Rennes ce dimanche, dans une affiche à l’allure de confrontation pour l’Europe. Signe d’un début de méforme côté rennais, Steve Mandanda, impérial jusqu’ici, a connu une faute de main, à l’origine de l’ouverture du score du défenseur José Fonte. Le vétérant portuguais ne s’est pas fait prier pour montrer la voie à ses coéquipiers.
Des Rennais émoussés s’offre un match nul miraculeux
Pour dynamiter le jeu et relancer son équipe, Bruno Génésio fait rentrer Lovro Majer. Lorsque tout un collectif ne répond pas à l’appel, un fait de jeu favorable peut changer la tournure du match. Après un ceinturage de Jonathan Bamba sur corner, Johan Hamel désigne le point de penalty en faveur des Rennais. Benjamin Bourigeaud, le maître à jouer du milieu breton, ne tremble pas et prend à contre pied le gardien Chevalier. Transparents pendant la majorité du match avec seulement 2 tirs tentés (cadrés), les Rennais ont subi les assauts permanents des Lillois, encore trop inefficaces, dans la zone de vérité. Réduits à 10 et asphyxiés lors des 5 dernières minutes de jeu, le Stade Rennais, orphelin de Martin Terrier, légèrement touché à la cuisse, a réussi un vrai hold-up. La gestion physique de son effectif est le nouveau défi que Bruno Génésio devra résoudre, pour que son équipe garde sa 3ème place au classement.