Le Stade Rennais a clairement affiché des ambitions de taille cette année avec un recrutement XXL capable de réaliser de belles prouesses dans les années à venir. Si plusieurs supporters bretons s’interrogent désormais sur les finances du club, une nouvelle déclaration vient de donner quelques indications quant aux caisses de l’institution rennaise.

100€ offerts sur ton 1er pari !

Ce n’est plus un secret pour personne, le Stade Rennais possède une impressionnante force de frappe sur le marché des transferts notamment par l’intermédiaire de François Pinault. Pour preuve, le club breton n’a pas hésité à être l’un des acteurs principaux lors du dernier mercato estival avec les recrutements de Ludovic Blas, Enzo Le Fée, Nemanja Matic, Bertug Yildirim et Fabian Rieder pour des dépenses globales avoisinant les 60 millions d’euros. À tel point qu’en termes de valeur marchande d’effectif, les Rouge et Noir se classent à la troisième place des effectifs de Ligue 1 les plus coûteux derrière le PSG et l’AS Monaco et se situent même devant celui de l’Olympique de Marseille. Mais d’un point de vue financier où se situe l’institution rennaise ? Un des cadres du club vient d’apporter quelques éléments de réponse.
Benoît Muller évoque le fair-play financier !
Le directeur adjoint du SRFC vient d’effectuer un point presse ce jeudi sur la situation du club. Interrogé sur de nombreux sujets par Ouest-France, il a notamment répondu à quelques questions sur les contraintes qui pourraient se confronter au Stade Rennais concernant les nouvelles règles du fair-play financier. Il explique notamment : « Dans le fair-play financier aujourd’hui, il y a trois piliers : ne pas avoir de dette échue ; l’équilibre financier ; et désormais, la volonté de ne pas dépenser plus de 70 % de ce que vous générez dans l’équipe professionnelle, c’est-à-dire les salaires, l’amortissement des contrats des joueurs et les commissions d’agents. […] Et l’on sait qu’aujourd’hui, les règles du fair-play financier ne nous facilitent pas la tâche dans un développement logique. On sait que l’on a des désavantages forts par rapport à nos concurrents européens, notamment en termes de charges patronales, alors qu’ils doivent apporter les mêmes réponses que nous. »
Par la suite, il évoque notamment la balance positive proche de 100M€ lors du dernier mercato et explique qu’il est impossible pour le SRFC de réinjecter toutes les sommes d’argent perçues puisque cela emmènerait le Stade Rennais vers un coût d’équipe trop important pour les règlements 2024 et 2025. Pour Benoît Muller, le marché de cet été est susceptible à caractère exceptionnel et de ne pas se réitérer dans les prochaines années.