Le SRFC a réussi à arracher le match nul face aux Sang et Or après avoir concédé une ouverture du score précoce à la suite d’une superbe frappe de Daiver Machado qui a laissé impuissant Steve Mandanda. Revenus en seconde mi-temps avec de meilleures intentions, c’est sur penalty que les hommes de Bruno Génésio ont recollé au score.
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C’est d’ailleurs par l’intermédiaire de deux anciens lensois que cela a été possible puisqu’à la suite d’un très beau mouvement offensif, Arnaud Kalimuendo se voit gratifier d’un penalty qui sera transformé par Benjamin Bourigeaud. Par la suite, Andy Diouf a vu sa frappe s’échouer sur la barre de Mandanda tandis que Matic et Kalimuendo ont tour à tour buté sur Brice Samba. Un nul logique, mais qui avait quelque chose de particulièrement spécifique au coup d’envoi pour le Stade Rennais.
Une composition historique
En effet, le mercato rennais a été un des plus enthousiasmants de Ligue 1 puisque le SRFC a recruté Enzo Le Fée, Ludovic Blas ou encore Nemanja Matic pour combler les départs majeurs de Lovro Majer, Lesley Ugochukwu ou encore potentiellement Jérémy Doku. Au coup d’envoi, Bruno Génésio a semblé aligner un onze somme toute logique avec les joueurs à sa disposition dans son habituel 4-3-3, mais celui-ci avait une particularité puisque 10 de ses onze joueurs étaient français ! Un événement très rare, on ne peut plus rare le temps se faisant et la mondialisation des effectifs de Ligue 1 se multipliant, qui se produit pour la deuxième fois après 15 ans ! En 2008, Guy Lacombe avait réalisé la même originalité avec Fabien Lemoine, Etienne Didot, Sylvain Wiltord et consorts qui étaient accompagnés de Petter Hansson, le défenseur international suédois. Cette redite du passé vient trouver deux différences puisque le joueur étranger était dans les deux cas un défenseur mais cette fois-ci, il est belge puisque c'est Arthur Theate, courtisé par Leipzig, qui a fait manquer le “perfect” tandis que Bruno Génésio a su obtenir un match nul et non une défaite comme son prédécesseur qui avait subi la loi de Dennis Oliech !
Si cette statistique peut davantage relever de l’anecdote, elle met en avant les différents mercato réalisés par Florian Maurice où le directeur sportif arrive à convaincre des talents français de passer par le SRFC plutôt que de privilégier une pige à l’étranger. Une manière de faire briller davantage le joueur aux yeux de son pays mais aussi le club et la Ligue des Talents qui s’est forgé une réputation de pouponnière des cadors étrangers mais à quel prix ? Celui d’un affaiblissement sur la scène européenne. Reste à voir si la mayonnaise prend et si le club breton parviendra à réaliser ses objectifs. A suivre…