Cet après-midi, les Rennais se sont déplacés sur la pelouse de Lorient. L’occasion pour les hommes de Bruno Génésio de se relancer dans la course à l’Europe et remonter le classement.

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Très rapidement, les choses auront commencé de la pire des manières pour les Rouge et Noir. Dès la 4ème minute, Warmed Omari dévie dans le but de son propre gardien. La rencontre vient à peine de débuter que déjà, les Rennais sont derrière au score. Loin de se laisser abattre, ceux-ci ne relâchent pas leurs efforts pour revenir et c’est chose faite à la 21ème minute grâce à Ludovic Blas.
Les choses semblent aller mieux lorsque juste avant la mi-temps, Isaak Touré vient une nouvelle fois doucher les ambitions de Rennes en inscrivant le troisième but du match et juste avant la mi-temps encore. Au retour des vestiaires, le club tentera bien de recoller une nouvelle fois au score, en vain. Les Lorientais tiennent leur victoire et peuvent savourer. Grâce à elle, les Merlus de Régis Le Bris se hissent à la 12ème place. Le Stade Rennais lui est 9ème, loin encore de l’Europe et du trio de tête.
Une occasion manquée et beaucoup de regrets
Comme évoqué plus haut, la défaite contre Lorient est un véritable coup dans l’eau. Outre les conséquences qu’elle entraîne, le match était surtout l’occasion de se relancer contre une équipe de Lorient en difficulté, mais également de se rassurer après deux défaites consécutives, dont une survenue en coupe d’Europe. L’Europe justement, elle semble bien loin pour l’instant et c’est aussi ce qu’a déploré Bruno Génésio après la rencontre : « Le foot est parfois bizarre […] La première mi-temps est peut-être une des plus abouties en termes de jeu avec le ballon. Il nous a manqué une fois de plus de l'efficacité offensive. […] On doit montrer d'autres vertus, pour bien défendre, refuser de prendre des buts et non les donner comme on le fait depuis le début de saison. » A regretté l’entraîneur rennais.
Une référence directe au but contre son camp concédé très tôt dans la partie, mais également à la physionomie du match : avec 20 tirs à 4 et 70 % de possession, Rennes a encore une fois gagné la bataille du terrain, mais perdu la guerre. Un scénario qui n’est pas sans rappeler celui survenu contre Villarreal et qu’il va falloir corriger très vite : ce jeudi, les Bretons affronteront le Panathinaïkos, bourreau de Marseille et du Sous-Marin Jaune.