Les années passent, et la concurrence devient de plus en plus féroce sur les terrains de football. Les joueurs ainsi que les différents staffs des clubs font tout pour prévenir les blessures les plus fréquentes, et mettent tout en œuvre pour soigner rapidement lorsqu’elles surviennent. Pour revenir le plus vite possible à la compétition, les joueurs usent parfois de stratagèmes techniques et d’accessoires inattendus. Pour certains, ces détails observés semaines après semaines sont devenus de véritables caractéristiques de leur panoplie, définissant des styles parfois définitifs.

100€ offerts sur ton 1er pari !

Une recherche d’optimisation de la performance
A tous les étages, les innovations technologiques n’ont de cesse de permettre au football de se professionnaliser à travers les années. Chaussures légères, maillots techniques, ballons truffés de capteurs, tout est bon pour gagner ne serait-ce qu’un brin de performance. Plus spécifiquement, et comme son nom l’indique, au football, c’est souvent au niveau des pieds que les choses se passent. Depuis plusieurs années, on observe de plus en plus de joueurs coupant leurs chaussettes avant les rencontres. Cette pratique est en réalité due à une volonté de bénéficier des bienfaits de chaussettes techniques, comme les chaussettes Soxpro placées en dessous des chaussettes du club. Sous la semelle, un revêtement souvent antidérapant à pour fonction d’éviter les chocs ou les phénomènes de glisse. Ainsi, l’accélération peut être améliorée, et les inconforts tels que les ampoules peuvent être prévenus. Il n’est donc pas rare de voir une grande partie des joueurs n’apparaître qu’avec le mollet aux couleurs de leur club.
Le mollet justement fait lui aussi l’objet d’une mode grandissante sur les terrains. Coupées, les chaussettes sont bien souvent percées par la même occasion. Kyle Walker, Vinicius Junior, ou encore Jude Bellingham se font souvent remarquer avec des chaussettes bardées de trous à l’arrière du mollet. L’idée est ici de minimiser la compression du tissu sur le mollet, évitant ainsi les crampes, voire les blessures plus importantes.
De la même manière, il n’est pas rare de voir les joueurs porter des straps colorés à même le corps, au niveau des épaules notamment, pour prévenir les douleurs, favoriser la circulation du sang, ou encore la mobilité durant les matchs et dans les moments de tension.
Revenir de blessure rapidement
Bien que les staffs techniques s’efforcent d’éviter les blessures de leurs joueurs, certains pépins sont imprévisibles et peuvent poser de sérieux problèmes à moyen terme. Parmi les plus connus, les blessures osseuses, ou celles survenant sur le visage des joueurs sont irrémédiables autrement que par la patience. C’est pourquoi, certains joueurs optent pour le port d’un masque désormais reconnaissable entre mille. Victor Osimhen véritable phénomène du Napoli l’an passé, a fait l’objet de nombreux produits dérivés à son effigie paré de ce fameux masque noir. Initialement conçu pour éviter d’aggraver un nez cassé ou un os fragilisé, ce masque est aujourd’hui très rependu, porté notamment au cours des dernières années par Antonio Rudiger ou encore Josko Gvardiol plus récemment.
Autre élément incontournable pour les adeptes du football lors des années 2000 et 2010, le casque est devenu la marque de fabrique de Petr Cech. Gardien de Rennes, Chelsea, puis Arsenal, le Tchèque a porté un casque tout au long de sa carrière après s’être fracturé le crâne en 2006 à la suite d’un coup violent. A sa sortie de l’hôpital, et ce jusqu’à la fin de sa glorieuse carrière, ce casque en mousse est devenu un symbole inoubliable.
Des détails devenus des symboles
Les détails devenus des marques de fabrique ne manquent pas dans le paysage footballistique mondial. Les straps, devenus des éléments indispensables au sein des staffs techniques, accompagnent les joueurs au quotidien depuis des années. Karim Benzema par exemple, Ballon d’Or 2023, porte un bandage à la main droite depuis cinq ans maintenant. Ayant subi une fracture du petit doigt non-opérée depuis, ce dans le but de ne pas être éloigné des terrains, le Français a choisi ce bandage, repris par Adidas lors de son sacre en tant que meilleur joueur du monde l’an passé.
Les straps ont également été la marque de fabrique d’autres joueurs facilement remarquables en Europe. Luis Suarez, pour cacher un bracelet devenu un porte-bonheur, Jérôme Rothen et ses boucles d’oreilles masquées par ces bandages, ou encore Nêne et sa bande placée sur le nez favorisant la respiration, chaque détail est bon pour aider les sportifs à se sentir mieux.
Alors que les équipements techniques et les superstitions se mélangent parfois, le travail reste encore conséquent pour venir à bout de certains problèmes. En 2022 par exemple, près de 60 ruptures des ligaments croisés ont été observés au sein des grands championnat du football féminin. Une blessure grave, encore très problématique dans le milieu du football, poussant l’UEFA à mener une enquête sur le sujet. Bien que certaines blessures n’aient que la patience et le travail comme solution miracle, les innovations semblent encore loin d’avoir repoussé toutes les limites observées aujourd’hui sur les terrains de football.