Dans un communiqué publié lundi, le président de Tottenham Daniel Levy a déclaré que le club allait devoir faire des économies dans les mois à venir. La raison de ce bilan est la même pour beaucoup de clubs : La crise sanitaire.
Les Spurs ont perdu 95 millions d’euros à cause de la crise sanitaire. Ce chiffre est en partie du à l’absence du public les jours de matchs la saison dernière, les recettes de match ne s’élevant qu’a 2,3 millions contre 112,3 millions lors de l’exercice précédent. Mais Tottenham à souffert également d’un très mauvais timing. En effet, les Spurs ont inauguré leur nouveau stade en avril 2019, et moins d’un an plus tard, ce dernier a du être fermé, annulant ainsi tous les événements sportifs, les concerts … Difficile d’avancer dans le remboursement d’un bijou ayant couté pas moins de 1,4 milliard d’euros quand ce dernier est fermé. Les prochaines recettes du club devraient donc être orientées vers le rééquilibrage des caisses après une année sans beaucoup de rentrées d’argent.
Le chiffre le plus impressionnant de ce communiqué reste celui de l’endettement du club. Alors qu’il était de 119 millions il y a un an, ce chiffre a atteint pas moins de 839 millions cette année. Un endettement évidemment lié aux pertes suite aux matchs sans public, ainsi qu’aux emprunts fait pour la construction du Tottenham Hotspur Stadium, qui n’ont pas pu être remboursés. Au niveau sportif, Daniel Levy entend donc s’appuyer sur les joueurs actuellement sous contrat avec Tottenham plutôt que de recruter. Il déclare, au sujet de son nouvel entraineur que « pour Antonio, si un joueur est assez bon, il jouera, quelque soit son statut ou son âge ». Il précise également que lors du dernier mercato estival, le recrutement a été fait pour préparer l’avenir, avec une moyenne de 22 ans pour les recrues contre une moyenne de 31 ans pour les joueurs ayant quitté le club. Ce qui laisse présager que Tottenham ne sera pas des plus actifs lors des prochaines périodes de transferts.