CdF : Lyon punit Ajaccio et file en 16e de finale !

Ce mardi soir, sur la fraîche pelouse du Groupama Stadium, prenait place le 32e de finale opposant les Gones à une formation ajaccienne.

Illustration : "CdF : Lyon punit Ajaccio et file en 16e de finale !"

Fidèle à eux même et à leur place de dauphin au classement, les lyonnais n’auront pas manqué de rappeler qu’ils étaient là pour briller, et pour aller jusqu’au bout de la compétition. Sans perdre aucune minute de temps.

Ainsi, dès la première minute de jeu, Rayan Cherki proposait la première occasion de jeu lyonnaise, pour venir faire frémir le portier ajaccien, Benjamin Leroy. Il n’aura même pas fallu attendre le quart d’heure de jeu pour déjà voir les Corses courir après le score, en effet une magnifique touche de balle de Slimani, permet à Memphis Depay de conclure d’une demi volée de 12 mètres, qui perce bel et bien cette fois-ci, les filets de Leroy. (13’)
Enfermés par des lyonnais déterminés, la tendance du jeu corse tend à se replier vers l’arrière, plutôt que de tenter de se projeter. Un repli défensif que les lyonnais sauront exploiter. Lancé par Bruno Guimares, De Sciglio centre dans la surface adverse pour trouver l’international algérien, qui fera le break dès la 23’. Et comme si ce n’était pas suffisant, le milieu défensif brésilien, apparemment en grande forme ce mardi soir, permettait à Maxwell Cornet de tripler la mise. (24')
Et si Depay et Slimani manquaient de doubler leur mise au cours de cette première période, la pépite lyonnaise, Rayan Cherki, en profitait aussi en prenant appui sur Slimani, pour marquer son propre but. (38’)

Mené 4 buts à 0 avant la pause, les corses tentent dès le début de la seconde période de sauver l’honneur. Courtet manquera de peu de réduire l’écart, mais c’était sans compter sur Anthony Lopes.
C’est une faute d’Avinel sur Aouar, qui permettra à ce dernier d’inscrire le dernier but lyonnais de la rencontre, sur penalty. (78’)
L’honneur sera tout de même sauvé par Nouri, grâce à une main obtenu dans la surface, qui inscrira un penalty en toute dernière minute de jeu.

Ce mardi soir encore, Lyon était trop fort, et nul doute que les joueurs de l’île de Beauté repartiront heureux de quitter le temps pluvieux du Rhône, mais bien triste de l’hécatombe qui s’est abattue sur eux.

RUDI GARCIA SATISFAIT

« Tout le monde a été bien. Melvin (Bard), Djamel (Benlamri), Rayan (Cherki) et Islam (Slimani) ont été à la hauteur de mes attentes. Ils ont été généreux, collectifs. Ils ont pris du rythme de compétition. Ça nous servira pour la suite, poursuit l'entraîneur de l'OL. Cette première période aboutie a permis de faire du coaching, pas de blessé et pas d'avertissement. », confiait chaleureusement le coach lyonnais.

OLIVIER PANTALONI DÉÇU

« On a trop respecté cette équipe de Lyon. On n'a pas mis assez d'intensité et d'agressivité dans notre jeu. J'attendais beaucoup plus de certains joueurs qui avaient eu très peu de temps de jeu jusqu'à présent. Ils ne m'ont pas rassuré. (…)On avait fait une première mi-temps catastrophique. Il fallait qu'on montre un autre visage pour faire en sorte de ne pas perdre la seconde période. C'est ce qui a été fait. On a eu plus de maîtrise dans le jeu, avec l'envie d'aller chercher l'adversaire avec un peu plus de détermination. (…) », expliquait le stratège ajaccien, déçu de la prestation de ses joueurs, mais quelque peu satisfait de leur reprise en main en seconde période.