Kombouaré : "Si je n'arrive pas à maintenir le club, je m'en vais"

Le nouvel entraîneur nantais Antoine Kombouaré a été présenté à la presse ce matin après sa nomination de la veille. L'ancien joueur de maison nantaise a déclaré quelques phrases intéressantes.

Illustration : "Kombouaré :

L'entraîneur kanak estime qu'il connaît bien la situation et semble heureux d'être de retour : "Je connais bien la pression, je connais aussi le contexte, mais je suis fortement attaché au club et à la région. C'est pour ça que je suis là, parce que j'aime le club. Nantes, c'est mon club de coeur. J'ai envie de le sauver. Je suis heureux d'être là, et j'en ai envie. J'avais refusé les deux premières approches avant d'accepter. Je suis prêt à relever le défi, j'ai confiance en mon staff et en mon travail." Il exprime aussi sa volonté de départ en cas de non-maintien : "Si je ne réussit pas à maintenir le club, je m'en vais. Dans le cas contraire, j'ai deux ans de contrat par la suite."

Kombouaré estime également que son passage à Toulouse a été réducteur de son travail : "A Toulouse, on ne m'a pas laissé le temps de finir mon travail et de le mettre en place. Je trouve cela dur qu'on me nomme comme le principal responsable de la descente de Toulouse. je ne suis resté que deux mois. Dix matchs seulement là- bas et 19 par mon successeur."

Enfin, il développe ses idées pour sauver le club nantais : "Les joueurs sont en grosses difficultés mentales. Il faut qu'ils retrouvent plaisir à jouer au ballon. L'idée est d'avoir une équipe qui ne prend pas de buts et qui joue au ballon pour marquer des buts. Pour gagner, il faut remettre de l'ordre dans la maison nantaise. Pour avoir des joueurs concernés et pour commencer à gagner des matchs. On va travailler là-dessus."

Une nouvelle aventure commence pour les Nantais, en attirant un nouveau coach assez expérimenté mais laissé pour compte par les derniers clubs où il es passé. Le coach Kombouaré semblait en bout de souffle et notamment lors de son passage à Toulouse, où il avait avoué ne plus suivre le football.