L1 - 1,3 milliards de déficit à prévoir

1,3 milliards, c’est le déficit estimé du côté du football français et plus particulièrement de la Ligue 1. Entre crise sanitaire, et financière, la situation est inédite.

Illustration : "L1 - 1,3 milliards de déficit à prévoir"

Un an auparavant, l’épidémie débarquait tout juste au sein de l’hexagone. Un an auparavant, le port du masque n’avait rien de courant. Un an auparavant, les stades résonnaient au gré des chants. Il y a un an, tout était différent.

La crise que connaît désormais le football français est sans précédent. Pourtant, à l’orée d’une nouvelle année, personne n’aurait pu prédire la situation à venir. Et puis très vite les matchs à huis clos ont éclos, le championnat s’est arrêté, et la LFP s’est empressée de s’arracher les services de Mediapro pour la prochaine saison. À la clé ? De quoi redonner des fonds, à des clubs qui n’avaient fait qu’en perdre, depuis l’arrêt du championnat en mars.

Le projet Telefoot était pourtant optimiste. Une chaîne 100% foot, un contenu inédit, mais qui finalement n’aura pas pris. Au mois de décembre, la chaîne rendait ses droits de diffusion, incapable de payer ce qu’elle avait promis à la Ligue. Et puis un an après, à quelques jours seulement de la fin du mois de janvier, l’inquiétude plane à nouveau sur le football français. Qui diffusera les rencontres de Ligue 1 ? Quels clubs survivront à la crise ? Toutes ces questions, pour l’heure sans réponse.

UN BILAN QUI FAIT FROID DANS LE DOS

Ce mercredi, l’Équipe dévoilait un document, qui en disait long sur le déficit à prévoir d’ici le mois de juin 2021. Le bilan n’est pas fameux. Les pertes devraient s’élever au total à 1,3 milliards d’euros pour l’ensemble des 20 équipes du championnat. Matchs sans supporters, chute des audiences et droits TV en cause première de ce chiffre record.

Les mois à venir ne risquent pas d’être plus fameux du côté du football français. Et encore moins si d’ici le mois de février, la LFP n’a pas trouvé ses nouveaux diffuseurs.
Une chose est certaine, si les droits TV ne sont pas généreusement rachetés d’ici là, on peut s’attendre à voir des clubs de Ligue 1, déjà en situation difficile, licencier, réduire et se retrouver amputés d’une partie de leur staff, et peut-être même, des plus gros salaires, de leur effectif.