Les arbitres de Ligue 1 refusent de baisser leurs salaires

En effet, on apprenait hier que les présidents de Ligue 1 envisageaient de proposer aux arbitres fédéraux du championnat français de revoir leurs fiches de paye à la baisse.

Illustration : "Les arbitres de Ligue 1 refusent de baisser leurs salaires"

En effet, pour réduire les couts et les dettes du football français, les gouvernants des différents clubs de la Ligue des Talents après avoir tenté et parfois réussi à faire baisser les salaires de leurs joueurs, veulent faire entrer les arbitres dans la danse. En effet, ceux qui sont payés en moyenne 12 000 € par mois, sans compter les primes issues des matchs et des performances, vont être invités prochainement à participer à l'effort collectif pour réduire la dette qui va s'accumuler d'année en année avec la crise sanitaire, qui se poursuit encore aujourd'hui. Une demande balayée tout de suite par le SAFE (Syndicat des Arbitres Football Elite) qui refuse catégoriquement d'évoquer le sujet. Les arbitres, eux même, ont déjà dit qu'une baisse n'était pas envisageable, au vu des antécédents que ces derniers avaient eu avec la LFP

Un conflit entre la LFP et les arbitres qui ne date pas d'hier

En effet, selon des propos d'RMC, les arbitres ne sont pas prêts à l'effort collectif pour une raison, l'appel d'offres 2018 raflé par Médiapro qui avait finit par créer un engrenage entrainant la Ligue 1 dans une bulle spéculative laissant place aux excès les plus fous, sans même imaginer le pire. Les arbitres aussi, étaient attirés, eux aussi, par l'appât du gain en demandant une revalorisation salariale, à hauteur de 12,000€ pour deux matchs par mois. La LFP avait alors refusé d'une façon catégorique. Les arbitres avaient alors pas apprécié la sentence, justifiant que leur salaire ne représentait qu'une infime partie du budget de la LFP. Les hommes au sifflet n'ont donc aucune envie d'aider la LFP malgré un salaire qui pourrait être vu à la baisse. Pour l'instant, aucune mesure n'a été prise, même si cela pourrait évoluer dans les prochaines semaines.