Centre de formation lyonnais, l’usine à talent

Le centre de formation de l’Olympique Lyonnais a longtemps été numéro 1 au sein de l’hexagone, pour la qualité des joueurs qu’il produisait. Si aujourd’hui le PSG est numéro 1, les talents à suivre, côté lyonnais, n’en demeurent pas moindre.

Illustration : "Centre de formation lyonnais, l’usine à talent"

Amine Gouiri, Rayan Cherki, Ben Arfa, Umtiti, Benzema, Loïc Remy, Clément Grenier, Lacazette ou encore Nabil Fekir, ils sont nombreux les talents bruts lyonnais à s’en être allé pour conquérir l’étranger, avec plus ou moins de réussite. Si pour d’autres, le chemin a été plus compliqué, les plus jeunes semblent être sur la bonne voir pour à leur tour, porter la renommée de leur centre de formation.

Si Maxence Caqueret ou Rayan Cherki font la fierté du club, à l’heure où nous parlons, d’autres joueurs qui faisaient à peine leur début en Ligue 1, cette saison, n’attendent qu’une seule chose : l’opportunité de briller sous le maillot du club qui les a pendant si longtemps, bercés.

Florent Da Silva a bientôt 18 ans. Après plus de 10 ans passé au sein de l’Olympique Lyonnais, ce pur produit du Rhône, signait son premier contrat professionnel avec son club formateur au mois de décembre dernier. Une bonne nouvelle pour la direction sportive qui conservait l’un des très bon éléments du centre de formation.
Si le championnat de National 2 dans lequel évoluait la réserve du club rhodanien, est suspendu, Florent Da Silva prenait part à 8 des 9 rencontres avec la réserve, depuis le début de saison. Une belle preuve de confiance, pour celui qui évoluait avec les U19, la saison dernière.

Natif de Vaulx-en-Velin, le milieu offensif de 17 ans est lié au club jusqu’en juin 2023. Entré en jeu pour la première fois contre Strasbourg, le 6 février dernier, il apparaissait pour la première fois en Ligue 1, sous la houlette de Rudi Garcia. Si depuis, il était régulièrement appelé à prendre part a divers déplacements avec les pros, il n’a toujours pas eu cette véritable opportunité de mettre au service son talent. Mais une chose est sûr, c’est bel et bien une pépite que Lyon tient dans ses rangs.

Malo Gusto n’est toujours pas majeur, mais fait bien partie de cette liste non-exhaustive de joueurs de surveiller, au risque de se surprendre à les voir éclore d’ici quelques journées. Contrairement à son coéquipier, Malo Gusto rejoignait les rangs du centre de formation lyonnais, en 2016. Une arrivée un peu plus tardive, mais qui n’enlevait en rien la qualité du joueur. D’abord passé par l’AS Villefontaine, puis par Bourgoin Jallieu, le milieu de terrain de formation, s’est véritablement révélé. Repéré par l’OL, Malo n’a plus jamais quitté les Gones.


Issus de cette formation 2003 rayonnante, il suivait les traces de Rayan Cherki, et Florent Da Silva, ses coéquipiers de longue date. C’est finalement au mois de décembre que le latéral signait son premier contrat professionnel, se liant ainsi au club jusqu’en juin 2023. En janvier dernier, alors qu’il était régulièrement appelé dans le groupe par Rudi Garcia, Malo Gusto apparaissait le temps de quelques secondes, lors d’un derby à sens unique. Comme le symbole d’une écurie lyonnaise qui dominait son rival, jusque dans son académie.

Melvin Bard a 20 ans. L’ainé de cette liste, et pas des moindres. Formé à l’Olympique Lyonnais aux côtés d’Amine Gouiri, Melvin Bard rejoignait le centre de formation lyonnais à l’été 2016. Le natif d’Ecully passait deux saisons avec les jeunes, avant de signer son premier contrat professionnel au mois d’août 2019. Une signature importante pour le natif de la région lyonnaise, qui réalisait ses débuts, quelques mois plus tard, face à Nîmes. Appelé à de nombreuses reprises dans le groupe, il s’impose au fur et à mesure chez les pros, en profitant ainsi pour prolonger son contrat avec son club formateur, et rester lié aux Gones jusqu’en juin 2024.


Un choix fort de sens, pour une jeunesse ayant foi en le club qui l'a formé. Si le début de saison de ce dernier est des plus prometteurs, Maxwel Cornet et Mattia De Sciglio sont privilégiés dans la rotation par Rudi Garcia, qui n’en oublie tout de même pas le natif d’Ecully. International espoir depuis le 4 septembre 2020, il rassemble lui aussi toutes ces caractéristiques propres, à ces jeunes du centre lyonnais.

• Joueur offensif, issu de la même génération que Bard, Yaya Soumaré signait son premier contrat professionnel avec l’OL, au mois d’avril dernier, en pleine période de pandémie. Il était l’un des hommes forts de la réserve des Gones. Passé par le Vénissieux FC, avant d’intégrer le pôle Espoir de Dijon, il a su, dès son arrivée au sein du club rhodanien, prouver que lui aussi avait les qualités pour poursuivre l’aventure jusqu’au bout. Chose qui n’a pas raté.
À la fin de l’année 2020, alors que les Gones sont sur le point d’être sacré champions d’automne, Rudi Garcia permet au dernier de la génération 2000, de faire son entrée face au FC Nantes. Une entrée en jeu qui ne changera rien à la fin du match, mais qui permettra au natif de Vénissieux, de côtoyer la lumière. Un premier coup de projecteur, sur un talent, fortement prometteur.

Véritable ailier de formation, il marquait 2 buts en 7 matchs avec la réserve, avant l’arrêt total des compétitions amateurs. Si la concurrence est rude au niveau des postes offensives, Yaya Soumaré devra saisir n’importe laquelle des opportunités, pour prouver au vestiaire qu’il est prêt, plus que jamais.

Le point commun de ces quatre jeunes hommes ? Tous ont été lancés par Rudi Garcia, et n’attendent qu’une chose : confirmer les espoirs placés en eux. Ça ne devrait pas tarder, en espérant voir le centre de formation du Rhône, à nouveau briller par sa qualité, et ses talents en devenir.