Equipe de France : Deschamps confirmé à la tête des Bleus

L’élimination précoce de l’équipe de France contre la Suisse a mis en perspective les manquements collectifs des Bleus. En première ligne des critiques : Didier Deschamps, qui n’a pas réussi à trouver la bonne formule durant cet Euro. De quoi relancer les rumeurs de départ du sélectionneur champion du monde 2018.

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Notamment attaqué très sévèrement par Louis Van Gaal dans L’Equipe ce matin, qui avance que « l’équilibre entre les joueurs et le coach est rompu » au sein de l’équipe de France, Deschamps a été soutenu par sa fédération. En effet, Noël Le Graët a coupé court aux médias qui laissaient entendre que l’Euro 2020 serait peut-être la dernière compétition internationale de Didier Deschamps. Dans un entretien accordé au Figaro, le président de la FFF a confirmé que l’ancien coach de l’OM resterait sélectionneur des Bleus au moins jusqu’à la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Le Graët a eu une entrevue avec Deschamps, qui a rapidement débouché sur un accord : « La question a été réglée en trois minutes. Sa volonté est très forte de continuer, la mienne l'était aussi. »

Des changements nécessaires d’ici 2022

Si Deschamps est maintenu jusqu’en 2022, son contrat n’a cependant pas été prolongé. Ce qui peut laisser présager un départ après le Mondial au Qatar. Une mesure de prudence qui montre qu’il faudra faire des changements dans l’équipe de France. L’Euro arrive comme piqûre de rappel de l’excès de confiance généré par la victoire de la Coupe du Monde 2018. Plus qu’un réel collectif, sur certaines phases l’équipe de France aura été une addition d’individualités. Les tensions après le match contre la Suisse attestent que certains liens ont été rompus en interne. Il faudra un peu de temps à Deschamps pour rebâtir son équipe d’ici novembre 2022. Une chose est sûre : il peut compter sur le soutien du boss de la FFF.

La confirmation de Deschamps sur le banc des Bleus apparaît comme une reconnaissance de la deuxième étoile de la France. Néanmoins, une contre-performance au Qatar pourrait être fatal au sélectionneur en poste depuis 2012. A ce moment-là, l’ombre de Zidane se fera de plus en plus insistante au-dessus des Bleus…