L1 - La proposition osée de Mediapro pour les droits de diffusion

Le mois de janvier avance, et la situation autour des droits de diffusions TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 ne va pas en s’améliorant. Alors que le groupe Mediapro devait arrêter de diffuser les rencontres sur Telefoot à la fin du mois, le président du groupe fait une proposition pour le moins osée.

Illustration : "L1 - La proposition osée de Mediapro pour les droits de diffusion"

La bataille pour les droits TV dure, et alors que MediaPro rendait ses droits pour diffuser la Ligue 1 et la Ligue 2 en décembre dernier, le groupe espagnol a fait une proposition osée et difficilement envisageable à la Ligue.
En effet, le président du groupe s’est récemment proposé de diffuser les rencontres au-delà du 31 janvier, et au moins jusqu’à la fin de la saison, en l’attente de l’arrivée d’un nouveau diffuseur. Une proposition qui forcément fait polémique, puisque les diffusions des rencontres se feraient quasiment de manière gratuite, le groupe catalan n’étant pas en position de payer la totalité des droits à la LFP.

ÉCRAN NOIR À PRÉVOIR... OU PAS

Alors que Canal + rendait ce lundi son offre de matchs obtenue auprès de BeinSports, et affirmait ne pas envisager négocier avec le groupe espagnol, les chaînes françaises ont alors été nombreuses a se porter volontaire pour éviter l’écran noir pour le football français dès le mois prochain.

M6, le groupe France Télévisions, TF1 ou encore Canal + avec son système de « Pay-per-view », se sont bousculés auprès de la LFP pour proposer la solution qui sauverait la diffusion des rencontres de football professionnel.

Et si la LFP peut s’avérer sceptique face à une telle proposition de la part de Mediapro, elle n’est pas non plus à écarter totalement. En effet, le mois de février démarre fort en Ligue 1 avec le match retour du classico.
Il pourrait donc s’avérer plus facile pour la Ligue de laisser Mediapro diffuser la suite des rencontres, dans l’hypothèse où d’ici là, la LFP n’aurait pas trouvé un diffuseur pour reprendre les droits des championnats professionnels français. Cette décision pourrait permettre par ailleurs à Mediapro de négocier encore plus rapidement la vente de ses droits.

Mais ce cas de figure reste tout de même assez peu probable, là où Mediapro a une immense part de responsabilité dans la crise sans précédent que connaît désormais le football français.