Le blocage des clubs pour la trêve internationale

La saison dernière, les compétitions internationales étaient mise en pause. L’Euro n’avaient pas lieu, et était déplacé à l’été 2021. À l’approche de la CAN, nombreux sont les clubs européens à refuser de laisser partir leurs joueurs, vers l’étranger.

Illustration : "Le blocage des clubs pour la trêve internationale"

La trêve internationale c’est bientôt, et ça commence dès le 22 mars. Les éliminatoires pour la CAN 2021 auront lieu durant cette période, et forcément, le départ de certains joueurs posent problème en France, mais aussi en Europe plus généralement. La crise sanitaire rend le tout un peu plus compliqué, et accepter le départ d’un élément vers un pays africain, coûterait peut-être beaucoup trop à un club dans la course au maintien, ou au titre.

À cette image, le Stade Brestois a annoncé qu’il ne laisserait ni Haris Belkebla, ni Steve Mounié rejoindre respectivement l’Algérie et le Bénin, pour les éliminatoires de la CAN. Pour cause ? L’épidémie de Covid-19 qui impose une période quarantaine, dès le retour des joueurs sur le sol français. Une situation qui forcément serait compliquée, et notamment pour Brest dans sa lutte pour le maintien, avec un match important contre Lorient le 4 avril : « J'ai eu les deux sélectionneurs au téléphone. Je les ai informés que si les mesures ne changent pas d'ici-là, nous retiendrons Haris et Steve. J'ai aussi prévenu les joueurs, qui ont compris. », confiait le directeur sportif du club brestois, au Télégramme.

Mais Brest n’est pas seul. L’Olympique Lyonnais ne laisserait pas non plus partir Maxwell Cornet ou encore Sinaly Diomendé vers la Côte d’Ivoire. À Metz, c’est aussi le même schéma : «J’ai une dizaine de joueurs sélectionnables dont huit titulaires. Je ne suis pas maso ! Je ne peux pas m’en priver pour les deux matchs à Monaco (en L1 et en Coupe de France) », justifiait Antonetti à l’Équipe, vendredi dernier.

Des révélations qui forcément ont du mal à passer, et notamment du côté des sélections africaines, qui se retrouveront à compter sans certains de leurs éléments essentiels.

Décidément, le Covid-19 est encore bien handicapant, même une année après.