Les Verts continuent d’inquiéter, Lens d’impressionner

Ce mercredi soir, sur la pelouse de Geoffroy Guichard, les lensois se sont imposés et sont repartis trois points en poche. Les stéphanois n’auront une nouvelle fois pas réussi à le faire.

Illustration : "Les Verts continuent d’inquiéter, Lens d’impressionner"

En se déplaçant à Saint-Étienne, les hommes de Franck Haise connaissaient leur but : s’imposer. Et c’est avec succès que la formation des Sang et Or s’en est tirée. Dès les premières minutes de la rencontre, les Lensois étaient tournés vers l’avant, offensifs et faisant reculer le bloc des Verts. Peut-être par frustration, par peur du danger, Moukoudi pris de vitesse par Kalimuendo accrochait ce dernier. L’arbitre de la rencontre désignait le point de penalty et ainsi, Sotoca donnait l’avantage aux lensois, bien que Moulin ait effleuré le ballon. (20’) Seulement 5 minutes plus tard, suite à un centre de Fofana parfaitement capté par Kalimuendo dans la surface stéphanoise, les lensois doublent la mise. (25’)

Peu avant la mi-temps, Saint-Etienne se montre plus offensif, à l’image notamment de Debuchy qui tentera, seul, de trouver la solution. Toutefois, Leca était solide et la frappe du français se contentait de rebondir devant lui, pour lui faciliter la tâche. (36’) Mais dominer n’est pas gagner. Et c’est ainsi qu’avant la pause, les stéphanois rattrapaient leur retard. Aouchiche centrait du point de corner tandis que parmi tous les lensois, le ballon trouvait la tête de Moukoudi qui perçait les filets de Leca, sans aucune bavure.

Au retour de la pause, c’est avec de nouvelles ambitions que les Verts semblent entamer cette seconde période. Charles Abi tentera en effet sa chance, a l’entrée de la surface, pour trouver la solution. Son tir se contentera pourtant d’heurter le poteau gauche lensois. (53’) Peu après, les Sang et Ir seront proches de tripler la mise, mais en vain. Dans les arrêts de jeu, la rencontre s’accélérera immédiatement. Profitant d’une perte de balle de Moukoudi, les lensois de projettent vers l’avant. Michelin décale dans l’axe de la surface adverse pour Pereira Da Costa qui se contentera alors de terminer le travail. (90 + 3) Pourtant voilà, les nordistes se feront une dernière frayeur lors que les stéphanois hériteront d’un penalty peu après, suite à une main de Medina dans la surface. Un penalty que Bouanga se chargera de transformer. (90 + 6)

Au coup de sifflet finale, Saint-Étienne a réussi à sauver les meubles, mais toujours pas suffisamment. Une fois encore, les stéphanois se sont impliqués. Une fois de plus, les lensois ont prouvé qu’ils étaient bien plus que de simples outsiders.

LENS PAS PRÊT DE LÂCHER

Présent en conférence de presse après la rencontre, Franck Haise s’est montré optimiste. 5e au classement, les hommes de Haise ne sont pas prêt de lâcher le morceau : « Nous avons été efficaces sur la première demi-heure, comme quoi ça peut arriver ! Ce que j’ai aimé ce soir, c’est que l’on a su avoir ce visage efficace et, en seconde période, sortir sur des contres éclairs qui auraient pu nous mettre à l’abri plus tôt. Saint-Etienne est une équipe qui a des qualités et face à laquelle on n’est jamais à l’abri. Je regrette donc ces deux occasions manquées qui nous auraient donné une fin de match plus tranquille, même si je n’ai pas trop tremblé. Maintenant, cette place, on la prend tranquillement, il reste encore dix journées. Mais on ne veut rien lâcher. Nous perdrons des matches, c’est évident, mais le groupe, j’en suis sûr, ne lâchera pas.»

De son côté, Puel s’est montré réaliste. Si Sainté a eu des occasions, les hommes en Verts n’auront pas su tuer le match, quand l’occasion s’y présentait : « On a bien débuté le match, on a étouffé Lens, on a posé le jeu, on a construit des actions. Il n’y avait pas de danger. On était bien présents, mais on prend des buts qu’on peut éviter, le premier sur un dégagement où on négocie mal la profondeur et le second après une perte de balle. On a été punis contre le cours du jeu, mais on ne s’est pas liquéfiés et on a continué d’entreprendre. Malheureusement, nos efforts n’ont pas été récompensés. »