Marseille renoue avec la victoire !

Ce mercredi soir, les phocéens se sont imposés à domicile contre Nice, dans le contexte d’un match en retard de la onzième journée. Un vent d’espoir s’est de nouveau mis à souffler du côté du stade Vélodrome, mettant fin à une série sans victoire pour les marseillais.

Illustration : "Marseille renoue avec la victoire !"

Les marseillais n’ont plus côtoyé la victoire depuis le 6 janvier, contre Montpellier. Depuis cette date, le club olympien a connu des heures noires et n’a cessé de se retrouver au cœur de nombreuses crises. Avec le départ d’AVB, ou encore la colère des supporters, tout laissait présager à voir une équipe marseillaise continuée d’être malmené. Pourtant voilà, dans un contexte de retour des compétitions européennes cette semaine, la rencontre avec l’OGC Nice prenait place. Le onze départ voyait quand à lui la titularisation de certains joueurs laissés sur le côté pour ne citer que Luis Henrique ou Khaoui.

Dès le coup d’envoi, les hommes de Larguet semblent bien entré dans la rencontre. À la 4’, une accélération de Kamara et un décalage sur l’aile gauche permettent au talent de Luis Henrique de s’exprimer. Solide sur ses appuis, Benitez ne laissera pas passer cette frappe sèche. Quelques minutes plus tard, au tour des aiglons de se projeter vers l’avant. Rony Lopes tentera sa chance d’un tir enroulé qui sera réceptionné avec calme par Steve Mandanda. (7’) De nouveau sur le front, Dimitri Payet est l’auteur d’un centre mal renvoyé qui sera repoussé, mais parfaitement négocié juste derrière, par Alvaro, resté en poste. Le défenseur espagnol venait percer le filet gauche de Benitez, battu. (14') Peu avant la mi-temps, alors qu’il venait de flirter avec la barre transversale, Khaoui, très bien servi par Luis Henrique, lui-même lancé par Payet, fusillait le but niçois. À la mi-temps, Marseille mène et ne s’est pas tant fait peur que ça.
C’était pourtant sans compter sur la jeunesse d’Amine Gouiri, qui dès le retour de la pause profitait du centre d’Hicham Boudaoui pour percer les filets de Steve Mandanda. (47’) La réponse de l’OM était imminente, tandis que Khaoui doublait la mise, d’une frappe du gauche, qui ne laissait aucune chance à Benitez. (53’)

Peu après l’heure de jeu, les niçois et leur capitaine tentent à nouveau de recoller au score, mais Pierre Lee-Melous ne réussit pas à battre Mandanda. (66’) Néanmoins, à l’approche de la fin du temps réglementaire, Amine Gouri délivre un centre au second poteau, qui sera parfaitement négocié par Malik Sellouki, pour battre le portier de la Canebière. En toute fin de match, les Aiglons manqueront de terminer sur un match nul, avec un superbe coup franc de Gouiri qui sera négocié de justesse par la défense marseillaise. (90 + 5)
Au coup de sifflet final, Marseille renoue avec le succès, à domicile, à l’issue d’un match empli de suspense, jusqu’au bout.

LARGUET FÉLICITÉ, URSEA DÉÇU

Interrogé au micro de Canal +, au sortir de la victoire de l’OM, directeur général du club, Pablo Longoria, n’a pas hésité à féliciter l’entraîneur intérimaire : «Nous sommes contents, il a apporté de l'unité, de la normalité dans un moment instable qu'on a vécu ces dernières semaines. Avoir de la normalité, c'est une chose très importante et Nasser nous l'a donnée. (…) On a toujours dit que le coach doit être quelqu'un qui s'inscrit dans le projet. Si on trouve la personne pour le projet futur, on continuera et c'est l'état d'esprit. Mais on doit féliciter le travail que Nasser est en train de faire. Je le remercie»

Côté niçois, Ursea s’est montré légèrement déçus, sans manquer de rappeler que bon nombre de ses potentiels titulaires manquaient à l’appel ce mercredi soir : « On était complètement à côté de nos pompes en première période. Après, on court après le score et c'est compliqué. Les explications ? Je ne le dirai qu'une fois, parce que je ne veux pas chercher d'excuses, mais on avait neuf titulaires potentiels absents et forcément ça se ressent dans la fluidité et dans le développement des actions. Saliba et Todibo nous ont apporté de la sérénité et ça n'était pas facile de retrouver des automatismes sans eux. (…) Donc je serais surpris qu'il y ait eu du relâchement. Mais on n'a pas abordé ce match comme il fallait. À 3-2, on a senti l'OM très fébrile, craintif. J'aurais bien voulu voir ce 3-2 plus tôt. »

Fébrile, ou pas, c’est une victoire qui fait du bien du côté de la cité phocéenne. 7e au classement, les phocéens ne sont plus qu’a un petit point du Stade Rennais. Et si Marseille s’imposait à nouveau, samedi soir contre Nantes, il ne serait pas étonnant de voir les Olympiens à nouveau flirter avec le haut de tableau.