Mercato : Un nouveau gardien pisté par l'ESTAC ?

De retour en Ligue 1 cette saison après quatre années d'absence, Troyes espère bien en finir avec l'ascenseur oscillant entre la première et la deuxième divison. Pour cela, le club d'Aymeric Magne a déjà bouclé plusieurs arrivées, dont celle de Renaud Ripart, mais ne compte pas s'arrêter là.

Illustration : "Mercato : Un nouveau gardien pisté par l'ESTAC ?"

Remporter le titre de Ligue 2, c'est une chose. Se maintenir en Ligue 1 la saison suivante, s'en est une autre. Ayant connu trois fois la relégation après une montée en Ligue 1 depuis 2010, les Troyens ne veulent plus vivre pareil scénario. Se renforcer durant ce mercato est donc une priorité. Dans ce but, les dirigeants auraient coché le nom de deux éléments, évoluant tout deux au poste de gardien de but : Yohann Pelé et Jessy Moulin. Si le second était déjà cité dans les petits papiers de l'ESTAC, le premier semble lui être une toute nouvelle piste. Jessy Moulin est à priori le numéro un sur la liste, et Yohann Pelé serait un plan B en cas d'échec. En effet, l'ancien stéphanois chercherait un club lui offrant d'office une place de titulaire, ce que les pensionnaires du stade de l'Aube ne seraient à priori pas prêts à lui offrir.

De son côté, Yohann Pelé a vu son contrat avec l'Olympique de Marseille arriver à expiration cet été. Cantonné à un rôle de remplaçant tout au long de son aventure marseillaise, qui aura tout de même duré six saisons, le natif de Brou-sur-Chantereine accepterait sans doute plus facilement d'occuper la même place dans la hiérarchie que celle qui était la sienne à l'OM. Sans club, son arrivée à Troyes ne coûterait donc pas le moindre centimes à l'écurie, qui devrait simplement assumer son salaire. Pour rappel, Yohann Pelé touchait un peu moins d'un million d'euros par saison à l'Olympique de Marseille.

Que ce soit Jessy Moulin ou Yohann Pelé, l'arrivée d'un joueur d'expérience connaissant bien la Ligue 1 serait bénéfique pour le groupe troyen. Avec pour objectif le maintien au sein de l'élite en fin de saison, l'ESTAC cherche davantage à se solidifier qu'à chambouler son groupe.