Papu Gomez : "Il n'y a rien en commun entre moi et Banega"

Arrivé de l'Atalanta à l'hiver, Alejandro Gomez (33 ans) dit "Papu Gomez" s'est confié à Radio Marca sur son adaptation au sein du club andalou, lui qui a changé de club après sept au sein de la Dea.

Illustration : "Papu Gomez :

Après huit matchs et un seul but au compteur, l'ancien de San Lorenzo en Argentine peine réellement à exploiter son plein potentiel et se montrer au niveau de celui affiché à l'Atalanta depuis quelques années. A juste titre, le joueur demande du temps pour s'adapter et retrouver ses jambes : "Tout prend du temps. Je viens d'une autre situation, d'un autre type de jeu, d'une culture footballistique complètement différente et je viens aussi de ne pas avoir joué 90 minutes en trois mois jusqu'à l'autre jour à Valladolid. Ce n'est pas facile. Le championnat espagnol est compétitif et le football plus rapide que le championnat italien. J'essaie de ne pas devenir folle si quelque chose ne marche pas pour moi. Je prends ces mois comme une adaptation. La semaine prochaine sera la première semaine où je m'entraînerai avec mes coéquipiers, que je ne connais pas encore bien. Tout prend du temps."

"Le championnat espagnol est compétitif et le football plus rapide que le championnat italien."

Radio Marca, 23/03/21

Pour le média espagnol, le joueur sous contrat jusqu'en 2024 évoque aussi une situation différente de celle qu'il a vécu au sein de l'écurie montante du football italien. Capitaine et joueur clé de la Dea, Gomez repète qu'il doit forcement s'adapter : "A l'Atalanta, j'ai joué cinq ans avec le même schéma. J'étais le propriétaire de l'équipe parce que toutes les balles passaient par moi. Je dois m'adapter à Séville, pas à Séville pour moi, et à ce qu'ils font. J'essaie de m'adapter à cela."

Argentin au pied soyeux, Alejandro Gomez n'accepte pas la comparaison avec une idole de la ville sévillanne, Ever Banega, parti s'exiler . S'il admire le joueur, l'ancien du Metalist Kharkiv estime être un joueur différent : "ll n'y a rien en commun entre moi et Banega. Il n'y a aucune comparaison possible. J'ai une admiration totale pour lui. Il était toujours numéro 6 et j'adaptais mon jeu pour être au milieu de terrain mais j'étais toujours deuxième attaquant ou ailier. Ces dernières années, j'ai joué à plus de 10, mais nous sommes différents".