Stade Rennais : encore une possibilité de jouer l’Europe ?

Le Stade Rennais ne vivait pas le meilleur de son milieu de saison, jusqu’à l’arrivée en poste de Bruno Génésio. Le système mis en place par Stéphan semblait s’être essoufflé, et il était temps de changer de fusil d’épaule. 7e au classement, les rennais peuvent-ils encore rêver d’Europe ?

Illustration : "Stade Rennais : encore une possibilité de jouer l’Europe ?"

Elle est bien loin cette saison où le Stade Rennais faisait partie de ces équipes que l’on n'attendait pas au tournant. Rennes fait désormais partie de ces équipes beaucoup plus suivie médiatiquement, et dont la mauvaise série qui avait commencé en ce début d’année, n’était pas franchement emballante. Occupants de la 5e place pendant la première partie de la saison, les Rennais pouvaient, déjà, se projeter en Europe. Et puis se reposer sur ses acquis n’a plus suffit, et la concurrence s’est raidis. Mais si en quelques journées, tout a pu se bousculer, le Stade Rennais fait partie de ces formations de talents, qui ont du mental, et pour lesquelles se relever, est loin d’être insurmontable. À 6 journées de la fin de la saison, quels sont les moments clé pour Rennes ?

DIJON, BORDEAUX ET NÎMES POUR ASSURER

Pour le Stade Rennais, c’est jusqu’à la fin de la saison qu’il faudra s’accrocher. Le 25 avril prochain, les rennais accueilleront l’actuelle langer rouge, Dijon, et il faudra assurer à la réception. Quasiment sûr d’être relégué, le DFCO ne devrait pas avoir trop d’enjeux, et Rennes pourrait dont en profiter pour repartir avec 3 points précieux en poche. La semaine suivante, pour le compte de la 35e journée, les hommes en rouge et noir se déplaceront en terres girondines pour un nouveau succès indispensable à accrocher. 15e au classement à l’heure où nous parlons, si le maintien n’est pas encore à 100% assuré pour les bordelais, Rennes aura tout de même une pièce à jouer lors de cette confrontation. Finalement, lors de la dernière journée de championnat, face au Nîmes Olympique, c’est là que tout se jouera probablement pour les deux formations. Si a cet instant précis Nîmes n’est pas sûr de plonger, et que Rennes peut rejoindre la 5e place définitivement en fin de saison, c’est pour sûr une confrontation qui risque d’être traître. Toutefois, sur le papier, les rennais ont les armes disponibles pour vaincre, et assurer.

PARIS, MONACO ET ANGERS POUR SE FAIRE PEUR

Si les 3 matchs précédents ont un statut plus abordables que les 3 suivants, rien n’est encore vraiment perdue pour Rennes. Ce samedi, les rennais se déplacent en terre angevine. Capables du meilleur, comme du pire, les hommes de Stéphane Moulin sont sûr de se maintenir, mais sûrement trop loin pour espérer atteindre cette 5e classe. Pourtant, voilà, cette rencontre n’arrivant qu’à la 33e journée n’empêchera pas aux angevins d’afficher un mode de jeu déterminé. En éliminant Rennes en Coupe de France, ils ont d’ailleurs prouvé qu’ils en avaient les ressources et la capacité. Mais c’est véritablement lors des 36e et 37e journées que pour le Stade Rennais, tout pourrait se compliquer. Si la course à la 5e place est folle, celle pour la tête du classement l’est tout autant. En rencontrant, respectivement, le Paris Saint-Germain, et l’AS Monaco, à ce moment de la compétition, les rennais peuvent vraiment jouer à se faire peur. Les deux formations n’auront, sans aucun doute, aucune pitié tant la volonté de briller en haut du classement coule dans leur sang. Battu par 3 buts lors du match aller, face au PSG, les rouge et noir ne sont pas nettement inférieurs, mais devront afficher ce mode « champion » qu’on leur prêtait tant. Concernant le Rocher, les rennais s’imposaient au match aller. Mais le Monaco d’hier est bien différent de celui d’aujourd’hui, et tout peut, déjà, sembler à refaire.

Pour le Stade Rennais, rien n’est vraiment fini. Il faudra faire preuve de solidité, et de mental, pour rattraper ces points perdus lors d’une période plutôt compliquée. Mais sous la houlette de Bruno Génésio, les rennais ne devraient pas craindre de briller. En tout cas, pour Rennes, c’est maintenant, ou jamais.