Angers SCO : Une voix s'élève contre la gestion du club !

Le SCO d’Angers a été défait par le Paris Saint-Germain sur le score de 2-1 au Stade Raymond-Kopa mais les hommes d’Alexandre Dujeux ont été loin d’être ridicules comme ils le prouvent dernièrement. Un ancien membre du staff a toutefois chargé son ancienne direction qu’il juge coupable de biens des maux.

Illustration : "Angers SCO : Une voix s'élève contre la gestion du club ! "
© Site officiel SCO Angers

Avec 14 points acquis en 32 journées, les Angevins sont assurément relégués mais celle-ci sera effective seulement lors de la prochaine journée puisque le premier non-relégable affiche un score de 32 points. Un total que les Angevins pourraient acquérir en remportant tous leurs matchs jusqu’à la fin de la saison…

Un homme-orchestre gâchant une symphonie...

Pour nos confrères de Ouest-France, Arnauld Lucas a accepté de répondre à un entretien sur lequel il a abordé sa relation avec le SCO d’Angers et, selon lui, quelles ont été les raisons d’une descente en enfer d’une formation réputée pour son savoir-faire du maintien saison après saison. C’est d’ailleurs en ce sens que l’ancien entraîneur des gardiens a démarré l’interview : “C’est du gâchis. On a mis 10 ans avec Stéphane Moulin à monter le club en Ligue 1, le maintenir et le stabiliser à tous les niveaux. Quand je dis “on” c’était aussi avec le président Saïd Chabane, car on était une équipe à l’époque. On travaillait tous ensemble et en à peine deux ans, il a tout mis par terre. Donc c’est vraiment du gâchis. Et de la tristesse pour les salariés, les joueurs, la ville.”. Un déchirement tout particulier pour un joueur dont l'expérience professionnelle se contente de 6 saisons dans le Maine-et-Loire pour 110 matchs au poste de gardien de but. Après ce petit point sur l’étendue du travail réalisé en amont, Arnauld Lucas a expliqué l’origine du mal qui frappe le SCO : “Tout est parti en vrille quand Saïd Chabane a été mis en examen. Il voulait tout gérer. Quand Olivier Pickeu est parti, on savait que ça allait être compliqué, car il n’y avait plus de garde-fous. Il a essayé, au sein du staff, de nous monter les uns contre les autres, mais il n’a pas réussi et ça m'embêtait. Mais à partir du moment où on n'était plus là et qu’il a pu faire ce qu'il voulait avec les hommes en place, c'était fini. On savait que c'était lui qui allait tout gérer de A à Z et on savait aussi qu’il ne savait pas faire.”. Si l’on se doutait des raisons, Arnauld Lucas semble le premier a clairement exprimé cette vision de la chute de l'équilibre sportif qu’avait réussi à acquérir le SCO d’Angers. La faute donc à un président qui a voulu être omniprésent sur le plan sportif…

Pour conclure l’interview, Arnauld Lucas s’est dit particulièrement dans l’incompréhension vis-à-vis de ce qu’il considère comme un auto-sabotage de la part de Saïd Chabane qui avait largement participé à la montée du club en Ligue 1 et son maintien durant de longues saisons. À la manière d’un roi ayant énormément de pouvoir, peut-être trop, celui-ci semble avoir été imbus de sa personne au point d’interférer avec le domaine sportif jusqu’à en être l’unique décideur. Une situation invivable sportivement pour la bonne santé du club, et même judiciaire puisque beaucoup de transferts sont désormais surveillés par la justice. À suivre…