Après avoir vécu une semaine cauchemardesque, marquée par l’élimination en 16èmes de finale de la Ligue Europa, puis par une correction à domicile du rival niçois dans le cadre du derby de l’azur, les monégasques s’apprêtent à vivre une rencontre historique ce week-end.
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À l’heure où les chaises vacillent au sommet du football français, la FFF continue son chemin vers la parité, à quelques mois de la Coupe du monde de football féminin prévue en Australie cet été. Seule arbitre femme officiant en ligue 1, Stéphanie Frappart sera accompagnée dimanche à Troyes de deux consœurs-Manuela Nicolosi et Élodie Coppola-pour veiller au bon déroulement du match entre l’ESTAC et l’ASM.
Parce que ce sera la première fois qu’un trio féminin abritera une rencontre de l’élite, la date du 5 mars fera assurément oeuvre d’histoire. Reconnu par ses pairs, Madame Frappart avait été convoqué au Qatar durant la Coupe du monde, recueillant à nouveau des records d’exclusivité.
Or, c’est bien là que le bât blesse. Alors que l’écart entre le monde professionnel masculin et le monde professionnel féminin atteint des dimensions abyssales, la place des femmes au sein du corps arbitral ou même sur les bancs de touche et staff restent encore trop marginal.
Première arbitre à officier lors d’un match en ligue 2, bis repetita concernant ensuite l’élite, première femme désignée pour arbitrer une finale de Coupe de France : la liste est longue au nombre des exploits de celle qui a su rabattre les cartes d’un jeu fait par des hommes et pour des hommes.
Alors que la principauté monégasque n’est pas connu pour son progressisme, l’un des temps forts de la féminisation du football français se déroulera lors d’une rencontre des asémistes, dont le dernier match disputé sous les sifflets de Madame Frappart avait été couronné de succès.
Faut-il y voir le signe d'une victoire princière dimanche lorsque les reines seront à l’honneur ?