L’AS Saint-Étienne, suite à son succès à Concarneau, est désormais invaincu depuis cinq rencontres. Les Verts se déplaceront ce week-end au Stade de l’Aube, pour y affronter l’ESTAC Troyes, une équipe mal classée.
Laurent Batlles retrouvera donc son ancienne formation ce samedi. Pensionnaires de Ligue 1 la saison dernière, les Troyens sont plus qu’en difficulté sur ce début de saison. Pointant à la 16e place du championnat, ne comptant qu’un seul succès, ironie du sort, face au leader du Stade Lavallois.
Patrick Kisnorbo sous pression
L’ESTAC a de nouveau chuté hier soir sur la pelouse de Rodez (2-1), de quoi inquiéter encore un peu plus les supporters troyens. En Ligue 1 il y a encore quelques mois, qui aurait pu penser voir l’ESTAC aussi bas après 8 journées. À quelques jours de recevoir les Verts, un adversaire en forme, Patrick Kisnorbo est sous pression.
En effet, l’entraîneur australien, débarqué en novembre 2022, ne semble pas trouver les solutions. C’est simple, depuis son arrivée, il a dirigé 32 rencontres sur le banc troyen, et son bilan est plus que catastrophique : 2 victoires seulement, 11 matchs nuls et 19 défaites.
Son groupe n’est plus en confiance et est dépassé lors de chaque match : manque de cohérence tactique, aucune gestion des temps forts,faibles, inefficacité dans les deux surfaces… La liste est devenue trop longue, au point de questionner les dirigeants troyens sur ses performances.
L’Est-Éclair évoque la situation de Patrick Kisnorbo dans son édition du jour : « Comment Patrick Kisnorbo, incapable d'inverser la tendance et de donner une identité à ce groupe, peut-il continuer sa mission dans ce contexte ?
En s'appuyant sur un groupe jeune, Patrick Kisnorbo prend le risque de manquer d'impact et de caractère. »
Face à l’AS Saint-Étienne, cela pourrait ressembler à la rencontre de la dernière chance pour l’entraîneur australien. La tâche s’annonce une nouvelle fois compliquée face à l’une des formations en forme de cette Ligue 2.