Équipe de France : Kingsley Coman piston droit, la bonne idée de Didier Deschamps ?

Étincelant avec le Bayern Munich en ce début de saison, Kingsley Coman est l’un des grands artisans des nombreux succès bavarois. Fort logiquement sélectionné avec l’équipe de France, son poste préférentiel, sur un côté d’une formation offensive, n’existe pas dans le nouveau système à trois défenseurs des Bleus. Suffisant pour innover tactiquement ?

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À l’approche de l’élection du Ballon d’Or 2021, les performances de Robert Lewandowski sont épiées et retiennent toutes les attentions du côté du Bayern Munich. À ses côtés, Leroy Sané, Serge Gnabry et Kingsley Coman méritent eux aussi les louanges. Le Français, lorsqu’il n’est pas blessé, excelle sur le flanc de l’attaque et apporte toute sa vivacité au jeu pratiquement indéfendable des Munichois. Une place de titulaire serait amplement méritée pour Coman sous le maillot Bleu, mais à quel poste ?

Pavard out, Coman in ?

Évoluant bien souvent en 3-5-2, l’équipe de France a besoin de trois défenseurs centraux et de deux joueurs de couloir pour développer son jeu. Si Théo Hernandez remplit parfaitement son rôle sur l’aile gauche depuis sa dernière convocation, c’est Benjamin Pavard qui a jusqu’ici été choisi pour occuper le poste de piston droit. Défenseur central de formation, c’est bien à droite de la défense à quatre que Pavard a été aligné lors de la Coupe du Monde 2018 avec les Bleus notamment.

Peu convainquant en tant que piston, le Bavarois ne semble pas des plus adaptés aux efforts multiples que ce poste exige. Repli défensif permanent, montées fréquentes lorsque la France a le ballon, un tel système nécessite d’avoir recours à des pistons particulièrement endurants et surtout très polyvalents. À l’entraînement cette semaine, les Bleus semblent avoir testé une formule pour le moins étonnante. Explosif, très rapide et à l’aise techniquement, l’habituel ailier qu’est Kingsley Coman pourrait prendre la place de son homologue Munichois et venir se positionner en tant que piston ce samedi face au Kazakhstan.

Face au bloc bas que la France s’apprête à affronter, l’apport d’un joueur plus offensif représente peut-être la clé de l’animation aux avant-postes. En revanche, en cas de contre Kazakh, seule la défense centrale aura pour rôle de faire tampon, et Jules Koundé risquerait d’être très exposé. Est-ce là un risque nécessaire qui sera bel et bien mis en place, ou un simple essai vérifié à l’entraînement sans suite ? Réponse ce samedi soir.