Présenté ce lundi après-midi au Camp Nou devant 25 000 supporters, Xavi Hernandez, l’ancien numéro 6 de la formation catalane, est devenu le nouvel entraîneur du Barça. S’il a longuement évoqué le plaisir que cela représentait pour lui, et le rêve qu’il venait d’accomplir, le travail reste au cœur de son discours, et la discipline semble être la clé de sa réussite.
8h35. C’est l’heure à laquelle Xavi a foulé ce matin, la pelouse du camp d’entraînement du FC Barcelone afin de préparer sa première séance avec les joueurs non-internationaux. Matinal, le coach espagnol compte bien montrer l’exemple et insuffler à son groupe des valeurs de travail dignes des plus grands. Avant son arrivée, certains médias ibériques révélaient hier que la discipline était sans doute le principe le plus volatile dans le groupe du FC Barcelone. Est-ce là la raison principale de l’absence de résultats ?
Resserrer la vis
« Règles, ordre, exigence, plaisir de jouer ». Tels étaient les mots prononcés par Xavi ce lundi au moment d’évoquer ses principes en tant que leader d’un groupe. Ce matin, tous les joueurs du Barça sont arrivés deux heures plus tôt qu’à l’accoutumée pour s’entraîner, en plus de procéder aux présentations. Un « effet Xavi » pointé du doigt par El Chiringuito ce matin dans son émission quotidienne. Nul doute que cet aspect ponctuel que souhaite donner le Catalan à son groupe représente une grande part de son travail.
En effet, Marca de son côté révèle que les retards sont fréquents dans le vestiaire Barcelonais, et ce depuis plusieurs années. Si Ousmane Dembélé avait été tristement rendu célèbre à cause de ses réprimandes à son arrivée en Catalogne pour des problèmes de réveil, il semblerait qu’il n’est pas le seul concerné. Depuis le départ de Luis Enrique, le quotidien espagnol affirme que les « vacas sagradas » (ou vaches sacrées en Français) sortent souvent avec plusieurs minutes de retard du vestiaire pour s’entraîner. Autrement dit, les éléments se sentant intouchables dans le groupe se permettent certaines largesses prises pour acquis depuis plusieurs années. Un aspect sur lequel Xavi a insisté hier à demi-mot, visiblement pas par hasard.