Les mauvaises nouvelles s’accumulent à Lorient. 19e de Ligue 1, les Merlus ont vu la crise dont ils sont victimes de creuser sur le terrain au mois de décembre à cause de performances décevantes. Le match nul face au Paris Saint-Germain a renvoyé un message d’espoir avant d’aborder 2022, très vite repris par une nouvelle vague de contamination au sein de l’effectif.
Et si le match face à Lille était menacé le week-end prochain ? Christophe Pélissier qui devait déjà composer avec un effectif complet, mais en grande méforme sur le plan sportif, semble désormais forcé de composer avec un groupe fortement restreint, touché de plein fouet par la reprise de l’épidémie de Covid-19. L’entraînement du jour s’est effectué sans de très nombreux joueurs, et le communiqué officiel du club paru en journée ne rassure pas les principaux concernés.
12 cas de Covid dans le groupe
Sans préciser les noms des individus testés positifs au Covid-19, le club breton a communiqué que 12 de ses membres, dont 8 joueurs, étaient infectés par le virus en ce mardi 4 janvier. Selon les informations fournies par Ouest-France, il semblerait que le coach lui-même, Christophe Pélissier, n’ait pas dirigé l’entraînement du jour. De quoi imaginer qu’il fait partie des membres du staff concernés par les tests positifs.
Cette nouvelle intervient dans un contexte plus que délicat pour les Merlus. Le club comptait sur un regain de forme immédiat après les fêtes de la fin d’année 2021. Les joueurs ainsi que l’ensemble du groupe s’étaient fixé l’objectif de prendre des points au cours du mois de janvier pour profiter de la confiance acquise fac au Paris Saint-Germain juste avant Noël. Au lieu de cela, si 11 joueurs de l’effectif professionnel sont déclarés positifs en même temps, le protocole de la ligue prévoit un report immédiat du match face au LOSC ce week-end. Il est possible que le club demande néanmoins un geste de la part des instances, de manière à ne pas faire jouer deux équipes durement touchées. Le LOSC fait en effet partie des équipes pour lesquelles la gestion des cas commence déjà à être un fléau, menaçant ainsi l’équilibre de la compétition.