FC Lorient : Le mercato comme dernière issue ? Le directeur sportif s’exprime !

À Lorient, la crise commence à devenir profonde. Encore défaits ce mercredi soir contre l’ESTAC de Troyes, les Lorientais voient maintenant passer leur série de défaites à cinq et deviennent les plus en danger de tout le championnat de France de Ligue 1. Le moment de bousculer l’effectif à l’hiver ?

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Que faire à Lorient ? C’est la question difficile à laquelle doit absolument répondre Christophe Pélissier et son staff depuis désormais de nombreuses journées. Sans solutions, dépassés sur le plan défensif, battus tactiquement sur le plan offensif, les Merlus semblent dans une impasse. La paire Armand Laurienté – Terem Moffi, pourtant si efficace en début d’exercice, ne semble, elle non plus, ne plus répondre à l’appel. L’effectif actuel peut-il seulement réagir sans l’aide d’apports extérieurs ?

Un mercato loin d’être dessiné

Malgré toutes ces problématiques sportives, et l’impasse dans laquelle le club semble se trouver, le directeur sportif du FC Lorient s’est voulu particulièrement réservé au moment d’évoquer le recours au marché des transferts. « L’an dernier, on a pris Ilori. Il s’est blessé sans faire une minute et on fait cinquième de la phase retour. On va réfléchir, ensemble, voir ce qu’on peut faire pour améliorer l’équipe. Ce n’est pas une personne qui prendra la décision » a déclaré en aval du match, Christophe Le Roux.

Des propos étonnants qui laissent entendre que la priorité n’est pas encore celle de renforcer à tout prix l’effectif étant donné les performances réussies la saison dernière. Une politique économe qui peut s’avérer efficace en cas de succès, mais qui se révèle surtout particulièrement dangereuse sportivement. En plein cœur d’un tourbillon négatif, le FC Lorient doit à tout prix éviter la relégation auquel cas les conséquences économiques seraient sûrement bien pires que l’achat d’un nouveau joueur à un poste clé.

À un mois de la prochaine fenêtre de transfert, il y a fort à parier que le sujet reviendra sur la table régulièrement chez les Merlus.