Au regard des premières minutes de la rencontre, le LOSC semblait avoir plus de travail que prévu pour se qualifier. Le rythme retombait au fur et à mesure que les minutes passaient, et Chelsea semblait s’y complaire. Heureusement pour les Lillois, un pénalty leur permet d’être à mi-chemin de l’égalisation avant l’égalisation des Blues, mais y’avait-il réellement pénalty ?
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Le LOSC avait peut-être cru faire le plus difficile en faisant sauter le verrou des Blues de Chelsea avant même la mi-temps. Les partenaires de Thiago Silva défendaient avec sérénité jusqu’à la 35e minute, et un pénalty signalé en faveur des Lillois. Si le plan des champions d’Europe semble perdurer malgré l’ouverture du score des Français, cette situation contre laquelle les défenseurs ont pesté était-elle valable en faveur de Jocelyn Gourvennec et ses hommes ?
Une main volontaire ?
Alors que les coups de pied arrêtés se multipliaient, notamment sur le côté droit de la défense des Blues, le verrou a sauté. À 10 minutes seulement de la fin de la première période, le LOSC a trouvé une solution pour trouver le chemin des filets face à un bloc bien en place. Xeka parvenant à prendre possession du ballon dans la surface, le Portugais a fait face à Jorginho, coupable d’une main. L’Italien était-il vraiment coupable de ce geste ? En effet, Xeka a bel et bien été en direction du champion d’Europe avec la balle, mais celle-ci a été emmenée du bras.
De cette manière, la trajectoire du ballon a effectivement été modifiée par l’action du joueur de Chelsea. Ainsi, le pénalty semble tout à fait valable, et le LOSC méritait selon toute vraisemblance de passer devant au tableau d’affichage. En revanche, l’égalisation en fin de première période met en avant les lacunes défensives rencontrées lors du match aller. Le travail reste entier pour le LOSC.