C’était le choc le plus attendu d’Espagne dans un week-end où tous les championnats ont offert un match de gala. Le Real Madrid se déplaçait sur la pelouse du Camp Nou et n’a pas déçu face aux attentes placées en ce club avant le match. Si le déroulé de la partie n’était pas des plus spectaculaires au regard de Clasicos antérieurs, le Real Madrid s’est montré efficace et a ancré une domination qui commence à se creuser.

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2-1. C’est le score final du 246e Clasico du championnat d’Espagne ayant eu lieu hier. David Alaba et Lucas Vasquez sont les buteurs côté Merengue tandis que Sergio Aguero a réduit l’écart en toute fin de match. Un scénario au cours duquel le Barça ne s’est pas montré particulièrement dangereux au contraire du Real qui a eu plusieurs fois l’occasion de passer devant, malgré une intensité toute relative des deux côtés. Si les statistiques sont globalement équilibrées sur ce match unique qui a souri aux Madrilènes, celles sur l’ensemble des Clasicos commencent à faire mal aux supporters barcelonais.
Le Real creuse l’écart
Sur les 246 affiches entre le Real Madrid et le FC Barcelone ayant eu lieu en match officiel, l’avantage est au Real et commence à devenir important. 99 victoires sont à l’actif de la Casa Blanca tandis que les Catalans ne comptent que 95 victoires, le tout pour 52 résultats nuls. Un bilan en faveur des hommes en blanc donc, qui ont marqué 411 buts au total contre 399 pour les Barcelonais dans l’histoire de ce match.
Si cet écart de victoires semble minime au regard du nombre de confrontations directes entre ces deux grands ennemis, il devient plus important lorsque l’on constate la dynamique récente. Le Real Madrid est en effet sur une série en cours de quatre Clasicos remportés d’affilées. Une première depuis l’année 1960, il y a 61 ans. Ces quatre victoires correspondant au nombre exact de victoires d’écart entre les deux formations dans l’histoire.
Pire encore pour le FC Barcelone des temps modernes, Ronald Koeman, entraîneur des Catalans depuis deux saisons, il a, à titre personnel, perdu les trois derniers Clasicos d’affilées depuis sa nomination. Du jamais vu depuis Patrick O’Connel en 1936.
Plus que jamais, la différence entre les deux géants d’Espagne semble se creuser, et la 100e victoire sera l’objectif des Madrilènes lors de la phase retour.