Après 20 minutes de jeu, les événements se sont emballés entre les Girondins de Bordeaux et l’ESTAC. Alors que ce match apparaît absolument décisif au regard du classement de Ligue 1, les deux équipes redoutent plus que tout le fait de s’enfoncer dans la zone de relégation. Plus dangereux, les Troyens ont obtenu un pénalty, au cœur d’une situation des plus étranges.
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En date du 6 mars 2022, le club troyen de l’ESTAC ne s’était jusqu’alors procuré aucun tir au but depuis le début de la saison. Grâce à cette situation litigieuse à tous les instants décisifs, l’équipe de Bruno Irles a enfin conjuré le mauvais sort en obtenant ce fameux pénalty. Était-il véritablement mérité ? Le but a-t-il ensuite été validé avec justesse ? Plusieurs questions se posent après cette drôle d’action.
Un pénalty douteux et un but étrange
Les événements se sont précipités, et il semble important de les reprendre dans l’ordre. Tout d’abord, Issa Kaboré était parvenu à provoquer une incursion depuis le côté droit en faisant parler sa vitesse. Face à Mensah, le joueur troyen s’est écroulé à la limite de la surface, obligeant l’arbitre à siffler dans un premier temps un coup franc, assorti d’un carton jaune pour le fautif bordelais. Cependant, l’assistance vidéo à l’arbitrage est revenue sur cette décision en validant le fait qu’il s’agissait bien d’un pénalty, l’endroit du contact entre les jambes des deux acteurs étant en effet sur la ligne, voire de l’autre côté de la ligne de la surface.
Alors que la situation semblait donner lieu à un but assuré, le portier des Girondins est parvenu à arrêter le ballon frappé par Mama Baldé au point de pénalty. Le but était-il valable ? Après avoir utilisé la VAR, la goal-line technology a dû être employée pour valider le fait que Poussin, après avoir arrêté la balle, l’a lui-même poussé au-delà de sa propre ligne. Cette situation complexe a finalement permis aux Troyens de mener 1-0 à l’arrachée.