Hier soir, la commission de discipline de la LFP se réunissait pour déterminer les sanctions à appliquer à Lens, Lille, Marseille et Angers après les incidents survenus en marge de leurs matchs respectifs. Si Lens et Angers s’en sortent avec un public préservé, Marseille et Lille font face à des mesures fortes.
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Alors que la réunion a démarré aux alentours de 19h hier, ce n’est que peu avant minuit que la commission de discipline de la LFP a rendu son verdict quant aux sanctions des clubs impliqués dans les récents affrontements de supporters. Dès ce matin, les réactions ne se sont pas fait attendre, surtout concernant les deux clubs les plus durement punis.
Marseille et Lille interdits de déplacement jusqu’en 2022
Pour rappel, des affrontements entre Lillois et Lensois avaient éclaté sur la pelouse du stade Bollaert à la pause du derby du Nord, tandis que Marseillais et Angevins avaient également fait monter la tension dans la tribune Coubertin du stade Raymond Kopa. Dans les deux situations, des blessés ont été recensés, avec parmi eux, des enfants et des adolescents.
Les équipes en déplacement en marge de ces matchs, soit l’Olympique de Marseille, et le LOSC ont écopé d’un point de retrait en sursis ainsi qu’une fermeture complète de tous les parcages visiteurs jusqu’au 31 décembre 2021. De quoi pénaliser les clubs d’abord, les supporters surtout, et de quoi faire réagir les responsables de ces deux clubs.
Le directeur de la communication de l’OM, Jacques Cardoze, s’est expirmé : « Cela me paraît très sévère, tant le retrait de points que l’interdiction de supporters, surtout pour un match qui est allé à son terme et lors duquel aucun blessé n’a été enregistré ». De son côté, le président du LOSC, Olivier Létang a dénoncé une décision « pour le moins surprenante et totalement injuste ». Il a ensuite ajouté : « Je rappelle que le LOSC n’était pas l’organisateur de la rencontre et que nos supporters ne sont jamais sortis du parcage visiteur ». Non sans propositions, le président nordiste a affirmé avoir été à la rencontre de la ministre des Sports et lui avoir proposé « des mesures fortes ».
Une stratégie qui consiste à ne pas se montrer solidaire des décisions prises dans un contexte d’extrême tension partout en France.