Depuis le début de la saison, l’OL enchaîne les événements en sa défaveur. Où placer le curseur entre la malchance et la faute lyonnaise ?
Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles pour les supporters lyonnais. Les Gones ne s’en sortent pas, tant sur le plan sportif qu’extra sportif. Les derniers événements malheureux en date sont intervenus hier. Suite aux incidents dans les tribunes de Charléty lors du 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et l’Olympique Lyonnais, les deux clubs sont directement éliminés de la compétition, sans pouvoir entièrement disputer leurs chances sur le terrain. Puis les nouvelles mesures du gouvernement ont été données. Aucun stade de foot ne pourra accueillir plus de 5 000 personnes pour une rencontre. Cela tombe mal aussi pour les Rhodaniens puisque les deux prochaines rencontres au Groupama Stadium devaient se dérouler à guichet fermé dans une très belle ambiance, face au leader parisien et au voisin stéphanois.
Ces éléments s’ajoutent à la fâcheuse 14e place de Lyon en championnat à la mi-saison, bien loin des ambitions du club. On peut également évoquer le départ de son directeur sportif, Juninho, qui quitte ses fonctions lors de cette trêve hivernale.
A qui la faute ?
On peut se demander si l’OL est maudit ou si les Lyonnais doivent assumer leurs responsabilités sur ces différents éléments négatifs. Évidemment, il faut nuancer entre ces deux théories. Les restrictions liées au covid-19 ne sont pas du fait des Rhodaniens. Difficile également de leur imputer les événements en tribune et donc leurs lourdes sanctions. Même si cela se répète après les incidents lors de l’Olympico, Lyon n’est pas le seul concerné et les mêmes mesures doivent être prises pour tous les clubs.
Sur l’aspect sportif et le départ de Juninho, l’institution lyonnaise est davantage coupable. L’effectif mis à disposition de Peter Bosz ne semble pas suffisamment équilibré. Des manques sont apparents et l’environnement global n’aide pas. Lyon a tout de même su brillamment se qualifier pour les huitièmes de finale de Ligue Europa, l’une des seules bonnes nouvelles.
En interne, nombreux dirigeants ne paraissaient pas être sur la même longueur d’onde que Juninho, souvent en désaccord. La collaboration entre ces hommes et l’ancien joueur brésilien ne pouvait que se terminer.
Lyon doit faire avec les événements défavorables récemment mais doit aussi se ressaisir, notamment sur le plan sportif, pour mettre fin à cette très mauvaise période.