L’OGC Nice doit à tout prix se relancer au Stade de l’Aube dimanche après-midi. En effet, voilà 2 mois que l’OGC Nice n’a plus remporté le moindre match de Ligue 1 et tout autre résultat qu’une victoire entérinerait les espoirs de qualification en Conférence Europa League l'année prochaine…

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La semaine passée a été cataclysmique pour les Aiglons qui, le jeudi, ont été renversés par les Suisses du FC Bâle qui leur ont subtilisé leur ticket pour la demi-finale de C4. De quoi plonger l’Allianz Riviera dans la détresse la plus totale, mais le clou final a été le dimanche face au Clermont Foot où le Gym, encore une fois à domicile, s’est incliné en fin de match se mettant tout son public à dos…
Un successeur à l'identité Ligue 1 ou bien Sud-Américaine ?
Ainsi, la colère est maximale chez les supporters de l’OGCN qui ne voit toujours pas, malgré la qualité de l’effectif et les investissements consentis par INEOS, des résultats satisfaisants. L’intérim de Didier Digard avait, pendant deux mois, été couronné de succès avant d’être rattrapé par un calendrier chargé, une inefficacité criante et une défense irrégulière. Désormais, Florent Ghisolfi prépare le mercato estival et, en priorité, le successeur de Didier Digard sur le banc du club azuréen. Dans la short-list figure des noms au jeu séduisant puisque Régis Le Bris, Franck Haise, Paulo Fonseca, Marcelo Gallardo et Abel Ferreira occupent des places de choix dans l’esprit de l’ancien directeur sportif du RC Lens. Cependant, ces techniciens produisent un jeu aussi attractif qu’ils sont complexes à aller chercher de par leurs prolongations de contrat récentes ou de leur place centrale au sein d’un projet d’envergure. Les deux noms les moins connus du grand public sont Marcelo Gallardo et Abel Ferreira, si le premier est libre de tout contrat après la fin de son aventure de 8 ans avec River Plate, le second est toujours lié à Palmeiras. En effet, l'entraîneur portugais est en poste au Brésil depuis 2020 et son palmarès est impressionnant puisqu’il a remporté deux Copa Libertadores, Ligue des Champions d’Amérique du Sud, ainsi qu’un championnat brésilien et une Coupe du Brésil. Le profil est séduisant mais, questionné au sujet de l'intérêt du club français, Abel Ferreira a calmé le jeu : “Les gens doivent me parler. Ça, c’est ce que dit la presse… J’ai un contrat avec le club jusqu’en 2024, je suis ici pour le moment. Ce qui m’intéresse actuellement, c’est ce qui passe avec Palmeiras.”. Si des négociations n’ont toujours pas eu lieu, lors des prochaines semaines les dirigeants niçois devraient accélérer les contacts et, de ce fait, s’entretenir avec les représentants d’Abel Ferreira.
Reste à voir si la short-list ayant fuité vient, au gré des semaines, se garnir de nouveaux noms. En attendant, le coach portugais est le candidat au palmarès le plus étoffé avec Marcelo Gallardo qui ont tous les deux hissé leurs formations sur le toit du football sud-américain. Cependant, quid de leur acclimatation au football européen qui a drastiquement changé depuis leur départ ? Dans le sens inverse, leur football à l’ADN nouveau pourrait révolutionner l’identité de l’OGCN en Ligue 1 et enflammer l’Allianz Riviera. Pour l’heure, patience est mère de vertus même si cet adage, les Niçois ne le connaissent trop bien après des années de déceptions. À suivre…