Le Paris FC traverse une période particulièrement délicate avec sa recrue la plus onéreuse de l'histoire du club. Otavio, acquis pour environ 17 millions d'euros l'été dernier, cristallise aujourd'hui toutes les interrogations sur la politique de recrutement parisienne. Le défenseur brésilien de 23 ans, arrivé avec l'étiquette de futur pilier de la défense, peine dramatiquement à justifier l'investissement colossal consenti par la direction. Cette situation illustre parfaitement les difficultés d'adaptation que peuvent rencontrer certains joueurs, même dotés d'un CV prometteur. Au Portugal, l'ancien joueur de Porto était effectivement perçu comme "un produit brut en maturation", mais sa progression semble stagner dangereusement depuis son arrivée dans la capitale française. Le contexte général du club n'aide pas non plus, puisque plusieurs autres recrues estivales peinent également à s'imposer dans le collectif de Stéphane Gilli.
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Un recrutement estival globalement décevant
La problématique d'Otavio s'inscrit dans un contexte plus large de difficultés d'intégration des nouvelles recrues parisiennes. Jonathan Ikoné et Moses Simon, deux joueurs expérimentés recrutés pour leur CV et leurs qualités techniques, n'arrivent pas non plus à peser dans les moments décisifs comme attendu. Leur influence sur le jeu reste largement en deçà des espérances placées en eux par le staff technique. Cette situation révèle peut-être une inadéquation entre le profil des joueurs recrutés et les besoins réels de l'équipe. Concernant Otavio spécifiquement, il était "appelé à prendre le lead dans cette défense parisienne", mais ses performances actuelles ne peuvent absolument pas légitimer un tel statut de leader. Le paradoxe est saisissant : Mbow et Chergui, pourtant évoluant en Ligue 2 la saison précédente, s'affirment désormais comme des solutions bien plus fiables que la recrue brésilienne. Cette comparaison met en lumière l'ampleur du décalage entre les attentes et la réalité du terrain pour l'ancien portois.
Une prestation catastrophique face à Auxerre
Le match nul concédé face à Auxerre, lanterne rouge du championnat, a une nouvelle fois mis en évidence les carences criantes d'Otavio. Sa performance lors de cette rencontre cruciale portait malheureusement sa signature négative, illustrant parfaitement ses difficultés persistantes. Le défenseur brésilien s'est rendu coupable de nombreuses maladresses techniques particulièrement dangereuses et handicapantes pour son équipe. Ses interventions, souvent à la limite de la régularité comme cela avait déjà été observé face à l'OM ou Rennes, témoignent d'un manque de sérénité préoccupant. Le point culminant de cette prestation ratée reste le coup franc concédé qui a amené le but égalisateur de Diomandé. Le Parisien n'a pas mâché ses mots en décrivant sa première période comme "calamiteuse avec 4 relances ratées et la faute qui provoque le coup-franc de l'égalisation", lui attribuant la note sévère mais méritée de 3/10.
Une défense parisienne en perdition
L'Équipe s'est montrée tout aussi critique, soulignant qu'"la recrue la plus chère de l'été du PFC ne rassure toujours pas" et décrivant sa première période comme "vraiment très inquiétante avec un florilège de mauvaises passes et de relances dangereuses". Cette accumulation de critiques négatives reflète l'ampleur du problème que représente actuellement Otavio pour l'équilibre défensif parisien. Avec 26 buts encaissés, le Paris FC affiche la troisième pire défense de Ligue 1 cette saison, un bilan alarmant qui interroge sur la capacité du club à retrouver sa solidité défensive. Stéphane Gilli se trouve dans une situation délicate, tâtonnant encore pour identifier le véritable garant de l'équilibre défensif de son équipe, mais les postulants crédibles se font malheureusement de plus en plus rares dans l'effectif actuel.
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