Le Paris FC traverse une période particulièrement délicate avec sa recrue la plus coûteuse de l'histoire du club. Otavio, acquis pour environ 17 millions d'euros lors du dernier mercato estival, peine dramatiquement à justifier l'investissement considérable consenti par la direction parisienne. Le défenseur brésilien de 23 ans, pourtant perçu au Portugal comme un talent prometteur en phase de maturation, semble complètement désorienté dans son nouveau contexte. Sa recherche désespérée d'adaptation au sein du collectif parisien illustre parfaitement les difficultés d'intégration que peuvent rencontrer certaines recrues, même les plus attendues. Cette situation préoccupante s'inscrit dans un contexte plus large où plusieurs nouvelles acquisitions du club peinent également à répondre aux attentes placées en elles depuis le début de la saison.
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Un investissement qui ne porte pas ses fruits
L'impact limité d'Otavio sur le terrain contraste drastiquement avec les espoirs suscités par son arrivée. Initialement destiné à prendre le leadership de la défense parisienne, le Brésilien se trouve aujourd'hui relégué au second plan par des joueurs comme Mbow et Chergui, qui évoluaient pourtant en Ligue 2 la saison précédente. Cette hiérarchisation inattendue révèle l'ampleur des difficultés rencontrées par l'ancien joueur de Porto. Parallèlement, d'autres recrues vedettes comme Jonathan Ikoné et Moses Simon connaissent des fortunes similaires, leurs CV prestigieux et leurs qualités reconnues ne se traduisant pas par l'influence décisive espérée dans les moments cruciaux. Cette accumulation de performances décevantes interroge sur la stratégie de recrutement adoptée par le club et sur la capacité d'adaptation de ces joueurs au niveau d'exigence de la Ligue 1.
Des performances alarmantes qui s'accumulent
Le match nul concédé face à Auxerre, lanterne rouge du championnat, constitue un nouvel épisode révélateur des lacunes persistantes d'Otavio. Sa prestation a été marquée par de nombreuses maladresses techniques particulièrement préjudiciables à l'équilibre de son équipe. Le défenseur s'est notamment rendu coupable de la faute ayant provoqué le coup franc à l'origine du but égalisateur de Diomandé. Les observateurs spécialisés n'ont pas manqué de souligner ces carences : "Sa première période est calamiteuse avec 4 relances ratées et la faute qui provoque le coup-franc de l'égalisation", rapportait Le Parisien en lui attribuant la note sévère de 3/10. Cette évaluation reflète une tendance inquiétante qui se confirme match après match, avec des interventions souvent limites rappelant ses difficultés face à l'OM ou Rennes.
Une défense en crise qui cherche ses repères
Les difficultés individuelles d'Otavio s'inscrivent dans un contexte défensif globalement préoccupant pour le Paris FC. Avec 26 buts encaissés, l'équipe affiche actuellement la troisième pire défense de Ligue 1, statistique alarmante qui témoigne des déséquilibres persistants dans ce secteur de jeu. L'Équipe n'a pas été plus tendre dans son analyse : "La recrue la plus chère de l'été du PFC ne rassure toujours pas. Sa première période fut vraiment très inquiétante avec un florilège de mauvaises passes et de relances dangereuses". L'entraîneur Stéphane Gilli se trouve confronté à un véritable casse-tête tactique, cherchant désespérément le garant de l'équilibre défensif de son équipe dans un contexte où les solutions fiables se font particulièrement rares.