C’est la crise à l’OL. La dernière défaite à Brest (1-0) enfonce les lyonnais à l’avant-dernière place de Ligue 1 dans la zone relégable. Brest, au contraire, devient leader du championnat avec 1 point d’avance sur Nice. Des déficits majeurs dans le jeu lyonnais ont été remarqués.
Après le départ de Laurent Blanc, on parlait de changement avec la venue de Fabio Grosso, qui a en partie modifié le déroulement des entraînements. Dominés par Brest, Lyon n’a pas renoué avec la victoire, et a grandement manqué d’intensité.
De nombreux duels perdus
À son arrivée, Grosso a affirmé vouloir créer un collectif plutôt que de compter sur des performances individuelles. Une des premières surprises a d’ailleurs été la non-titularisation de Rayan Cherki en attaque, et l’alignement de trois milieux de terrain.
Mais ce qui a coûté la défaite aux lyonnais, ce sont les duels. Physiquement, le collectif n’était pas au rendez-vous. Est-ce que ce mauvais début de saison serait lié à la préparation physique ? En tout cas, face à Brest, la différence d’engagement entre les deux formations s’est faite ressentir. L’OL a gagné seulement 47 duels, tandis que Brest en a remporté presque le double (79).
Fabio Grosso a affirmé après le match qu’il avait besoin de temps pour retrouver une nouvelle dynamique, et que cela ne peut se faire en un seul match. Il est vrai que le score reste quand même seulement 1-0, contre une belle équipe de Brest en grande forme. Le déroulement du match est assez cruel, car le but breton est inscrit à la 87e minute, mettant un coup sur la tête des lyonnais.
Une lassitude croissante
Des joueurs se sont exprimés sur le manque d’impact de l’équipe. Maxence Caqueret déverse son ressenti : « On n’a pas su jouer au foot. On a subi du début à la fin. Une fois de plus c’est inadmissible. Je ne peux rien dire d’autre. Oui, c’est une crise. On n’a pas gagné un seul match donc ce n’est pas normal. C’est qu’il y a un gros souci. C’est à nous de changer les choses parce qu’on ne peut pas continuer ainsi. » Alexandre Lacazette va dans le même sens que son coéquipier : « On joue avec la peur. Je vais faire attention à ce que je dis parce que j’ai pas envie de déraper. Ça se répète, c’est toujours pareil chaque week-end."
L’OL va donc vite devoir gagner plus de duels en cours de match, mais surtout retrouver la réussite dans un sens plus large, pour ne pas risquer la descente en Ligue 2, qui serait tragique pour un club d’une telle envergure.