La situation à Marseille n’en finit plus de faire réagir. Après l’annonce de plusieurs enquêtes ouvertes suite à l’agression du bus lyonnais, l’ancien président du club a également réagi à l’affaire.

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Trois jours après l’attaque ayant blessé l’entraîneur des Gones, les premières sanctions sont déjà tombées. Un homme de 38 ans a été jugé, le premier de ce qui devrait normalement être une longue liste de condamnations. Du côté des réactions, plusieurs autres voix se sont fait entendre pour dénoncer de tels agissements en marge d’un match de football.
Tout d’abord, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, a aussi partagé sa colère : « Ce n’est juste pas possible de voir les images que l’on a vu, c’est inadmissible de voir les douze points de suture de Fabio Grosso, son visage ensanglanté, ce bus caillassé », a-t-elle exprimé dans un premier temps, avant de poursuivre en conférence de presse : « Ces abrutis qui gâchent la fête de près de 70 000 personnes, c’est une interdiction judiciaire de stade pour 5 ans. De la même manière que ces saluts nazis, les chants homophobes ou les cris de singes qui déversent de la haine, tout ça, mais c’est dehors ! Vous n’avez juste pas votre place dans nos stades ! » A-t-elle fustigé froidement.
L’alerte de Jean-Michel Aulas
Autre prise de parole forte, celle de l’ancien président lyonnais qui lui, a décidé d’alerter sur la gravité des faits : « J'ai comptabilisé au moins quatre à cinq histoires un peu identiques, sans blessés importants, à part des coupures. […] À chaque fois, dans les commissions de discipline qui avaient lieu derrière, l'affaire était minimisée. Là, je suis un peu en auditeur libre, mais avec une certitude : cette fois-ci, il y a un blessé grave et la prochaine, il y aura des morts. Je suis ulcéré de voir qu'on ne prend pas toutes les précautions pour que ça n'arrive pas. Il y avait un certain nombre d'infos selon lesquelles les attaques étaient prévues. » Alerte-t-il à l’Équipe.
Pour l’heure, les investigations se poursuivent. Il y a peu, le procureur de la république de Marseille, Nicolas Bessone, indiquait de son côté que plusieurs enquêtes ont été lancées à l’égard des supporters ayant attaqué le bus, mais également pour ceux responsables d’actes de haine à l’intérieur du stade. La condamnation survenue récemment n’est qu’un début.
Pour l'ancien président de l'OL, il est l'heure de frapper fort https://t.co/Za2B1iHMtO pic.twitter.com/4Kvkw6XUvn
— Eurosport France (@Eurosport_FR) October 31, 2023