Toujours sans entraineur, le Stade Brestois tient, au moins, la bonne nouvelle de cet hiver.
La saison du Stade Brestois ne sera, quoi qu’il advienne, pas un exercice des plus banals de son Histoire. Après s’être séparé de Michel der Zakarian, la formation bretonne n’a toujours pas d’entraineur. Ou plutôt, elle en a trois. La triplette Grougi-Lachuer-Bourgis gère l’effectif de l’équipe première, en attendant l’arrivée d’un sauveur qui sait se faire attendre.
Le temps, lui, avance et l’objectif brestois ne change pas : le maintien. Pour ce faire, les Pirates sont donc engagés dans une préparation hivernale qui a démarré le 5 décembre à domicile, au centre Sica-Prince de Bretagne. Une séquence qui précédera un vol vers le territoire espagnol. En effet, les actuels seizième de l’élite française de football atterriront sur le sol de Gérone le 11 décembre.
Si la situation du staff n’est pas au beau fixe, une bonne nouvelle vient tout de même apporter du baume au cœur : Islam Slimani revient dans le groupe après avoir été placé au repos depuis ses deux matchs internationaux. L’Algérien avait joué contre le Mali (1-1) et la Suède (0-2). Le voilà désormais inclus dans le groupe. Mieux encore : il sera prêt pour disputer le match contre Osasuna (13 décembre) et contre Gérone (17 décembre).
Le temps de la relance, c’est maintenant ?
L’Algérien, en perte de vitesse depuis son arrivée au Stade Brestois, n’est plus que l’ombre de lui-même. Ce stage pourrait le remettre en scelle et faire oublier ses statistiques peu flatteuses jusqu’ici (1 but et 1 passe en 11 matchs de championnat). Mais aussi faire oublier les murmures autour du montant de son transfert (1,5 millions d’euros alors qu’il venait libre de tout contrat) et autour de son salaire (entre 650 000 et 800 000 euros par mois).