Violences dans les stades : Le gouvernement durcit la loi

Suites aux nombreux incidents survenus dans les stades de Ligue 1 cette saison, le gouvernement a annoncé ce jeudi des mesures strictes pour éviter les débordements.

Illustration : "Violences dans les stades : Le gouvernement durcit la loi"

Ce sont les incidents lors de Lyon - Marseille qui ont pointé du doigt le besoin de règles plus strictes et plus définies. Le gouvernement a annoncé 3 mesures principales qui ont pour but de stopper tous les débordements.

La première mesure est directement liée aux événements de l’Olympico. Alors que Dimitri Payet avait reçu une bouteille en plastique en pleine tête et que cet incident avait entrainé l’arrêt complet du match, le gouvernement a annoncé qu’a compter du 1er juillet, les bouteilles en plastique seraient interdites dans les stades français. Une mesure qui devrait radicalement réduire le nombre de jets de projectiles.

Ensuite, l’arrêt définitif du match sera systématiquement prononcé à partir du moment où un joueur ou un arbitre est blessé par un projectile jeté depuis la tribune. Si le nombre de projectiles devrait être réduit grâce à la première mesure, cette seconde annonce devrait encore plus décourager les spectateurs a qui viendrait l’idée de viser qui que ce soit avec un projectile.

Enfin, la troisième et dernière mesure concerne la décision d’arrêter ou non un match. Si un match est obligatoirement arrêté lorsqu’un joueur est blessé par un projectile, la question restait en suspens concernant d’autres événements comme les envahissements de terrain. La réponse du gouvernement : C’est aux officiels et aux représentants de la Ligue de décider, mais cette décision doit être désormais prise dans les 30 minutes. Une mesure qui évitera des attentes interminables comme lors de Lyon - Marseille en novembre dernier où il avait fallu attendre près de 2 heures avant d’apprendre finalement l’arrêt complet du match. Cette mesure soulève cependant une question : Comment organiser l’évacuation d’un stade entier seulement 30 minutes après un événement qui aurait potentiellement fait chauffer les esprits, surtout lorsque les supporters adverses sont présents ? La logistique devra être intraitable, pour éviter à nouveau des débordements pendant l’évacuation du stade.