FC Nantes : La situation dégénère en interne !

Le FC Nantes n’a pu faire mieux qu’un match nul hier après-midi pour le remake de la finale de Coupe de France. Aucune des deux formations n’a su prendre le pas sur l’autre au cours d’un match où les gardiens ont brillé par de très beaux arrêts. En amont de la rencontre, la tension a atteint son paroxysme.

Illustration : "FC Nantes : La situation dégénère en interne !"
© Site officiel FC Nantes


Les hommes de Pierre Aristouy sont tombés sur un Maxime Dupé particulièrement déterminé à garder sa cage inviolée face à son ancien club. Si le jeu proposé par les Canaris était un peu plus satisfaisant en première période en comparaison avec les dernières rencontres, la seconde mi-temps a été totalement à l’avantage du Téfécé. Inquiétant à trois journées de la fin d’autant plus que le RC Strasbourg et le Stade Brestois l’ont tous les deux emporté…

Un divorce acté en fin de saison ?



Pour une première, Pierre Aristouy se serait bien passé d’une rencontre entourée d'événements extra-sportifs aussi rares. En effet, l’ancien entraîneur des Canaris U19 a vu le match retardé d’une heure trente pour un soupçon de colis piégé après avoir vu Mostafa Mohamed refuser de jouer remettant en cause sa capacité d’arborer le flocage arc-en-ciel après avoir été vivement tancé pour son choix de décaler son ramadan sous la directive d’Antoine Kombouaré. Peut-être pire encore, l’entraîneur nantais a vu son directeur général, Franck Kita, en venir presque aux mains avec Mogi Bayat, célèbre agent de joueur et ami de Waldemar Kita réputé pour être le directeur sportif officieux du club de Loire-Atlantique en avant-match. D’après l'Équipe, cette altercation verbale a eu lieu à l’exact moment où Waldemar Kita a tenu à se rendre dans les vestiaires de ses joueurs pour les motiver dans une rencontre aux enjeux cruciaux. Mogi Bayat en aurait profité pour accompagner son ami et président, chose qu’aurait refusé le fils du président, Franck Kita, qui a tout fait pour empêcher le belgo-iranien de se rendre au sein du vestiaire nantais. C’est Waldemar Kita lui-même qui a dû séparer les deux hommes dont les échanges auraient pu être beaucoup plus houleux si aucune intervention n’avait eu lieu. Un incident qui fait écho aux informations communiquées par Mohamed Toubache-Ter qui faisait état d’une profonde rancœur entre le paternel et son fils et où ce premier avait fait comprendre à Franck Kita qu’il choisirait lui-même son entraîneur peu importe ce qu’il en coûte et ce qu’il advienne. Un choix qui avait été fait en faveur de Pierre Aristouy qui a dû, par ces trois événements successifs, se rendre compte que la tâche qui lui incombe s’effectuera dans un climat particulièrement délétère.

Maintien ou non, l'avenir de Franck Kita semble être amené à une émancipation forcé de son paternel avec qui les relations semblent plus distendues que jamais. Déjà en pleine crise sportive, le FC Nantes voit ses dirigeants se mener une guerre d'ego aussi ridicule par son timing que grotesque pour les raisons invoquées. En tout cas, après cette énième contre-performance, le FCN voit Brest et Strasbourg prendre 5 points d'avance laissant l'AJ Auxerre et la 16ème place comme objectif le plus facile à atteindre. Rendez-vous samedi 17h face au MHSC pour une rencontre cruciale pour le maintien des Canaris.