Ligue 1 : L’arbitre Tony Chapron s’est enfin exprimé sur son tacle polémique !

Cela va bientôt faire quatre ans. Un soir de Nantes - Paris Saint-Germain, l’une des scènes les plus surréalistes du football français est survenue au moment où Tony Chapron, l’arbitre central de la rencontre, a taclé Diego Carlos, alors défenseur des Canaris. Pour la première fois depuis cet événement, les deux hommes se sont expliqués.

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© Site officiel FC Nantes

L’image avait fait le tour du monde, et elle restera certainement dans les annales des moments les plus inattendus dans l’histoire du football français. Destitué depuis ce geste inexpliqué, Tony Chapron s’est plusieurs fois exprimé publiquement sur son tacle et sur le contexte entourant ce match sous haute tension. Mais alors que Diego Carlos, désormais défenseur central au Séville FC, a fêté ses 28 ans, et que cet événement remonte à près de quatre ans, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête.

Un échange calme et posé

Le dialogue entre les deux protagonistes de cet épisode fût court, mais a été à l’essentiel. Aujourd’hui les deux hommes ne semblent pas éprouver de rancœur, et rient même de la situation. Alors que le défenseur brésilien demande « pourquoi ? » un tel geste de la part de l’arbitre, alors qu’il était en pleine course et n’avait pas fait exprès de le déséquilibrer selon ses dires, la réponse de Tony Chapron a des allures d’aveu : « J’avais du mal à penser que c’était un accident. Je me suis dit, c’est impossible, il a dû faire exprès. Quand tu es arbitre, tu ne tombes jamais par terre. Je perds mes repères et j’ai fait n’importe quoi. J’ai tendu ma jambe avec un mauvais réflexe. »

La réponse de l’ex-Nantais s’est voulue pleine de sagesse, ayant déclaré : « La vie passe trop vite, je ne peux pas avoir de mal, de rancœur trop longtemps ». Après un court échange de remerciements, cette affaire semble entérinée entre les principaux intéressés, mais restera à jamais gravée dans le marbre. Dans un contexte où les joueurs exercent une pression toujours plus importante aux arbitres au cours des matchs, ce geste restera le symbole d’un instant où le corps arbitral a perdu ses nerfs, et l’a payé de manière immédiate. Une image pour l’instant unique, amenée à rester comme un exemple de débordement.