Reims : Les rois des nuls

En obtenant un point sur la pelouse de Clermont (0-0), le Stade de Reims a réalisé son neuvième match nul de la saison, plus que n’importe quelle équipe, comme lors des trois dernières saisons.

Illustration : "Reims : Les rois des nuls"
© Compte twitter officiel du Stade de Reims

Reims aime partager les points. En seulement 20 rencontres de championnat, les Stadistes viennent d’obtenir leur neuvième match nul, avec ce match sans but en Auvergne (0-0). A part l’Athletic Bilbao, à 10 reprises, aucune équipe n’a réalisé plus de nuls que les Rémois cette saison dans les cinq grands championnats européens.

Le match à Clermont illustre parfaitement le lien que Reims a avec les scores de parité. Malgré une supériorité numérique pendant la quasi-totalité de la rencontre, les Champenois ne sont pas parvenus à faire la différence et auraient même pu perdre face à de vaillants Clermontois. Le point du nul est souvent bon signe pour cette formation, puisqu’elle l’obtient où de nombreuses équipes auraient connu la défaite. L’assise défensive de Reims et la prudence parfois affichée expliquent aussi ces nombreux scores ex-aequo cette saison. Par ailleurs, cette habitude de terminer à égalité de nombreuses parties ne date pas de l’exercice actuel.

Une habitude rémoise

Le Stade de Reims semble avoir une vraie histoire avec les scores de parité depuis de nombreuses saisons. Depuis leur remontée en Ligue 1 en 2018, les Stadistes ont toujours fini première équipe au nombre de matches nuls. En 2019, Reims termine 16 fois à ex-aequo, à égalité avec Strasbourg et Angers. Cela leur est profitable puisqu’en étant promu, les Rémois ont conclu leur exercice au huitième rang. En 2020, malgré la saison écourtée avec la pandémie, l’équipe champenois obtient à 11 reprises un point pour être dans les places européennes, sixième. Enfin, la saison dernière ce sont 15 matches nuls qui ont été décroché par Reims, sans égal en France au nombre de rencontres terminées ex-aequo. C’est donc le cas pour la quatrième saison consécutive, loin d’être une coïncidence. Avec un effectif parfois limité, les Rémois ont, à plusieurs reprises, terminé plus haut au classement que ce qui était espéré, grâce à cette culture du nul qui semble bien en place.