Stade Rennais : Un secteur de jeu en danger contre le Shakhtar ?

Le Stade Rennais joue ce soir un des matchs les plus importants de sa saison. En effet, en ayant perdu 2-1 du côté de Varsovie, les hommes de Bruno Génésio se retrouvent en position défavorable ce soir. Fort heureusement, le but de Karl Toko-Ekambi procure un espoir de qualification auquel s'accroche le Roazhon Park qui risque d’être bouillant.

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© Site officiel Stade Rennais

En effet, l’ambiance devrait être phénoménale dans l’anciennement nommé stade la route de Lorient. L'équipe de Bruno Génésio ne se reniera pas et devra mettre en place son jeu offensif si cher à ces préceptes. Toutefois, le style de jeu ukrainien risque d'être très handicapant pour les prises de risque bretilliennes.

Une philosophie de jeu dure à manoeuvrer


Présent en conférence de presse hier, Lassina Traoré, très rare joueur étranger resté en Ukraine malgré la guerre qui s’y déroule, a évoqué le plan de jeu et les intentions dont feront preuve ses coéquipiers : “On parle du Shakhtar. Le Shakhtar joue toujours son football, essaye toujours de gagner, n’importe quel match. Malgré les enjeux, le Shakhtar vient jouer son jeu et essayer. On va jouer, se donner à fond, essayer de marquer des buts, faire plaisir aux fans et au football.”. Le SRFC affrontera donc une équipe qui n’a pas peur de prôner l’attaque malgré un avantage au score qu’il faudra conserver. Si au premier aspect cette philosophie mise en place par les prédécesseurs d’Igor Jovicevic peut paraître favorable aux Rennais, la rencontre pourrait très rapidement basculer dans un match d’attaque où les deux équipes se rendent coup pour coup. À ce jeu-là, au match aller, c’est le Shakhtar Donetsk qui l’a emporté profitant de sa réussite insolente et de largesses défensives rennaises irreproduisibles ce soir sous peine d'élimination.

Les hommes de Bruno Génésio auront la lourde tâche de prendre des risques tout en tentant de maîtriser ceux-ci au maximum sous peine de voir très rapidement la partie, et par extension la qualification, se complexifier. Avec une défense à l'âge moyen de 22 ans, de la jugeote devra être ajoutée à la fougue naturelle. Enfin, l’attaque bretonne devra retrouver ses vertus létales comme en début de saison, avant la blessure de Martin Terrier.