Angers SCO : Ce qu’il faut savoir sur la vente imminente du club

L’Angers SCO est-il à vendre ? Si les rumeurs allaient bon train depuis un moment déjà, les difficultés financières auxquelles le club fait face en plus des récentes déclarations du président Saïd Chabane laissent peu de place au doute : la vente est loin d’être impossible. Sous quelles conditions. À quel prix ? Beaucoup d’éléments sont à prendre en compte.

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Si les regards sont braqués sur l’aspect sportif, et le mercato qui se dessine du côté d’Angers au regard de la quantité de dossiers chauds à gérer sur un horizon court terme, la question de la direction arrive elle aussi sur la table. Après 10 ans de direction au sein du club angevin repris pour une somme qui n’a rien à voir avec la valeur du club à l’heure actuelle, Saïd Chabane pourrait passer la main. Les indices sont glissés au fur et à mesure des interviews accordées, et les pistes de rachat sont connues.

Une valeur décuplée, un acheteur potentiel

Avec Paritosh Gupta, les discussions semblent ouvertes. Si aucune offre formelle n’a été communiquée entre cet homme d’affaire indien, investisseur local depuis plus de 20 ans et l’actuel président angevin, les négociations pourraient commencer d’ici peu. Saïd Chabane ayant déclaré il y a peu vouloir « ouvrir le capital du club », les bonnes relations entretenues entre les deux hommes pourraient favoriser un climat d’accord.

Repris pour 1,7 millions d’euros il y a dix ans, l’Angers SCO serait estimé à près de 20 fois plus cher aujourd’hui selon bon nombre d’experts financiers. Une offre autour de 30 millions d’euros pourrait-elle être formulée ? À ce niveau tarifaire, il est certain que les instances du football français prendraient le temps nécessaire pour évaluer la solidité du dossier, sans accepter à la volée n’importe quelle proposition de rachat.

L’actuel président du SCO a tenu des propos aux allures de préparation à d’éventuels adieux dans les colonnes du Courier de l’Ouest, évoquant sans détour une vente à venir : « Ce serait bien si c’était un acteur local qui poursuive le projet que j’ai lancé, plutôt que le club prenne le risque d’être racheté par des fonds étrangers. Certains s’en foutent de savoir ce qu’ils laissent derrière eux au moment de partir. Moi, j’ai envie qu’on dise que j’ai fait de belles choses et qu’un autre va continuer à construire sur ces fondations. Je ne dis pas ça pour moi - je n’ai plus rien à prouver - mais pour la marque SCO qui appartient à tous les Angevins ». Les supporters savent désormais à quoi s’attendre dans les mois à venir.